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Allemagne : Campement "La guerre commence ici !"

lundi 22 juillet 2013

Solidarité avec le campment « war starts here » en Allemagne entre 21 – 29 Juillet en Allemagne

« La guerre commence ici » - camp est généralement dirigée contre chaque guerre et la militarisation croissante de la politique, les domaines sociaux et de la vie quotidienne. En particulier, notre camp est contre la base militaire dans le sud Altmarkt en Alemagne de l’est et son importance particulière pour les guerres actuelles et de contre-insurrection de l’Allemagne et de divers pays de l’OTAN. Cette base militaire est une de plus grandes et avancé terrain d’exercice de formation militaire en Europe. Diverses formes de militarisation, la guerre et la contre-insurrection se trouvent ensemble ici. Ennemi derrière la fenêtre. Couverture, orientation, tir. Rapide comme l’éclair, le simulateur de duel laser informe les combattants de qui a tiré et qui a été touché, qui continue à s’entraîner et qui reste étendu dans la steppe de Saxe-Anhalt. L’armée allemande et les soldats de pratiquement toutes les armées de l’OTAN s’entraînent au GÜZ-Altmark ; ils y apprennent comment assiéger et occuper un village en Afghanistan, au Kosovo, ou – d’après des analyses de l’OTAN sur les guerres à venir - dans n’importe quelle ville du globe. C’est pour cela qu’en 2012 commencera sur le terrain du GÜZ la construction d’une ville de 500 bâtiments pourvue d’un aéroport et d’un métro, pour s’entraîner à la guerre dans les quartiers résidentiels, dans les rues d’un centre historique, dans les bidonvilles, les zones industrielles ou les centres commerciaux. La Bundeswehr, l’OTAN et l’UE veulent faire du GÜZ un lieu central pour préparer les interventions dans la guerre qu’ils mènent à un niveau global. Nous faisons actuellement l’expérience de la manière dont, à tous les niveaux, se construit le processus d’inclusion de la guerre dans le quotidien. Des situations de fait sont créées – plus d’inverventions des armées, plus de morts en Méditerranée, plus de soldats en armes dans les rues – et d’immenses efforts sont déployés pour légitimer la gestion militaire des crises. Les guerres qui sont menées en notre nom devraient nous paraître aussi naturelles et inévitables que la tempête. Après un séisme, on envoie en guise de sauveteur des policiers militaires qui, l’urgence passée, retrouvent leur vrai visage : ils imposent l’interdiction de se rassembler et font la chasse aux pillards. Et puisque les armées sont aujourd’hui gérées comme des entreprises, nous devrions être les clients satisfaits du service public de la violence d’Etat. Dans le jargon spécialisé, la sécurité est désormais vendue comme une « prestation de gouvernance » pour laquelle nous devrions savoir, de temps à autre, sacrifier l’une ou l’autre de nos libertés.

Nous voulons les pourfendre, le bloquer et les sabotager !

http://warstartsherecamp.org/