Zone A Défendre
Tritons crété-e-s contre béton armé

Accueil > Textes > Propositions et idées d’actions > Proposition d’action suite à l’assassinat de Rémi

Proposition d’action suite à l’assassinat de Rémi

lundi 10 novembre 2014

Il faut désarmer la police, c’est évident. Reste à savoir comment. Voici une proposition d’action.

Lors des affrontements qui ont eu lieu les 24 et 25 novembre 2012, forêt de Rohanne, ZAD de NDdL, les nombreux tirs parfois tendus tendus avaient été constatés, photographiés, dénoncés : http://www.politis.fr/local/cache-vignettes/L650xH378/Notre-Dame-des-Landes-Gendarmes_galleryphoto_paysage_std-68cb6.jpg tirée de l’article http://www.politis.fr/Notre-Dames-des-Landes-le-recit,20202.html

Un médecin qui était sur place avait mis en garde contre le caractère potentiellement létal de ces tirs.

Nous n’avons pas été entendus. La mort de Rémi ne nous a malheureusement pas surpris. Juste avant que les affrontements n’éclatent, nous choisissions d’avancer presque nus, à quatre pattes, pour montrer de quel côté se trouve la violence et pour néanmoins signifier notre refus de rester immobile face à ce qui était en train de se passer. http://www.youtube.com/watch?v=5Csjf-yLPPM

Cette action a marqué les esprits mais elle aurait pu avoir encore plus de force si nous avions été plus nombreux à choisir d’agir ainsi. Les flics ne déposeront pas les armes et les préfets ne leur en donneront pas l’ordre si nous ne les y obligeons pas. Nous pourrions avancer en groupe, à quatre pattes, tenant dans chaque main la cheville de la personne qui nous précède :

Nous pourrions lier chaque cheville à chaque poignet pour assurer quoi qu’il arrive la cohérence du groupe. Nous aurions expliqué préalablement les objectifs et modalités de notre action sur internet et par voie de presse. Nous aurions mis en place un dispositif permettant à la fois de filmer cette action sous de nombreux angles, et d’écarter quiconque n’étant pas en accord avec ce mode d’action.

Nous avancerions ainsi pour entrer dans les préfectures et exiger du préfet que les armes des flics nous soient remises puisque l’état s’en sert contre le peuple. Les flics nous attendront probablement avec des lances à eau. Dans un premier temps, nous reculerons. Nous répèterions cette action devant plusieurs préfectures jusqu’à ce qu’elle soit incontournable médiatiquement, connue et comprise. Il est nécessaire de commencer par gagner l’opinion publique. Ceci fait, nous pourrons répéter cette opération en gardant secret le lieu et le moment de nos interventions. Nous entrerons ainsi dans les préfectures jusqu’à ce que nous obtenions gain de cause. Avançons lentement, calmement, méthodiquement, mais avançons. Et si nous n’arrivons pas à être assez nombreux et à nous organiser durablement pour mener ces actions à terme, nous aurons au moins gagné du terrain, nous aurons fait reculer leur violence. Si cette proposition vous semble pertinente, partagez la, mettez en place localement des groupes d’action : organisons nous.

Camille.