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Procès pour expulsion à St-Nazaire

mercredi 11 juillet 2012

Il y a une lettre par la famille concernée et un autre appel par le Comité antirépression issu de la lutte contre l’aéroport

La famille Herbin vit sur la ZAD depuis 1995. Ce sont les premiers habitants à passer en procès pour expulsion parce qu’AGO les considère comme des "sans droit ni titre". À terme tous les habitant-e-s, exploitant-e-s agricoles et propriétaires qui résistent face à la pression d’AGO et qui refusent de partir se retrouveront dans cette situation.

La famille Herbin avec qui nous, occupant-e-s de la ZAD, avons tissé des liens d’amitié, de solidarité et de camaraderie, ce sont les premiers habitants qui passent au tribunal pour le simple fait de vivre à Notre-Dame-des-Landes et de vouloir y rester.

Solidarité avec les expulsés, tous à Saint Nazaire pour crier aux juges et aux décideurs : "nous ne partirons pas, explusons VINCI/AGO du bocage !"

Appel à rassemblement le mercredi 11 juillet à 9h au tribunal de Saint Nazaire.

Ci-dessous un communiqué de quelques collectifs et associations :

Notre-Dame-des-Landes : L’accord du 8 mai 2012 à l’épreuve de la réalité du terrain

Mr et Mme Claude et Christiane Herbin, Le Liminbout, Notre-Dame-des-Landes, reçoivent le 11 juin 2012 par huissier une sommation de délaisser les lieux immédiatement et sans délai.

Le mercredi 13 juin 2012 le même huissier apporte l’assignation à comparaître le mardi 19 juin 2012 à 14h au Tribunal d’Instance de Saint Nazaire.

Mr et Mme Herbin sont locataires depuis mars 1996, ils sont donc concernés par l’accord du 8 mai 2012. Cet accord mentionne : « pas d’expulsion avant la fin des recours (…) pour les habitants et les exploitants agricoles installés avec droit et titre sur la zone avant la déclaration de la DUP et ayant refusé des procédures amiables. » Nous tenons à exprimer notre étonnement et notre profonde indignation devant cette procédure expéditive. Nous demandons aux signataires des collectivités locales d’intervenir auprès d’AGO pour qu’il retire sa plainte afin que l’accord politique soit respecté.

Signataires : ACIPA, ADECA, Confédération Paysanne, CéDPA