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RENCONTRES « INTER-ZAD » autour de l’utilisation de l’occupation comme moyen de lutte contre l’aménagement du territoire et son monde

lundi 8 juin 2015

Invitation à des

RENCONTRES « INTER-ZAD »
autour de l’utilisation de l’occupation comme moyen de lutte
contre l’aménagement du territoire et son monde

les 13 et 14 juillet sur la ZAD de NDDL ( à la Wardine)

Ces dernières années, l’occupation comme moyen de lutte s’est fortement développée (en France et ailleurs), sous des formes et appellations diverses dont celle de ZAD. Ces espaces de résistances nous semblent ouvrir des brèches et des perspectives qu’il serait intéressant d’approfondir et de renforcer. Face à cet élan, la répression s’accroît aussi et d’autres écueils nous semblent se profiler. Bref il nous semble urgent et important d’en discuter.

Ainsi lors de la réunion inter comités de soutien à la lutte contre l’aéroport, les 11 et 12 avril 2015, a été lancée l’idée d’organiser une rencontre « inter-zad ».

Cette invitation s’adresse aux différentes composantes de luttes relatives à un projet d’aménagement du territoire avec pour point commun une occupation (en réflexion, en cours, ou terminée). Dans cette idée sont bienvenues également les habitant-e-s, voisin-e-s, collectifs de soutien qui ont des relations régulières avec l’occupation.

Cette rencontre prendra la forme de 2 jours de discussions et d’échanges. Elle aura lieu les 13 et 14 juillet, sur la ZAD NDDL, après le festival annuel de la Coordination des opposants à l’aéroport.

Possibilité de camper ou d’être logé-e en ’dur’ (merci de nous signaler par avance si vous ne pouvez pas camper) à proximité du lieu des rencontres, les repas seront pris ensemble à la Wardine. ( avec participation libre aux frais)

Pour nous contacter :
Par mail : interzad@riseup.net

P.S : cette invitation est a faire circuler dans vos réseaux et sur vos lieux d ’occupation l’invitation au format pdf est disponible ici

Lundi 13 juillet

- 9 h petit-déjeuner, accueil, présentation des rencontres, mise en place (point sur les modes de diffusion de ce qui sera discuté)

- 10h00 : PRÉSENTATION DES LUTTES ET DES OCCUPATIONS

Tour de présentation des participant-e-s à la rencontre :
présentation du projet combattu, de la lutte (qui en fait partie),de l’utilisation de l’occupation dans cette lutte et d’où ça en est maintenant (état d’avancement du projet, en quoi l’occupation a aidé ou non, les choses qui posent question..) Quels sont les messages politiques portés par l’occupation ?

repas

- après-m : PRATIQUE DE L’OCCUPATION ET IMPLANTATION :

Comment les occupations sont-elles implantées dans un territoire : comment ont-elles commencé ? quels sont les liens avec les associations et luttes locales, les voisin-es ? quel rôle de l’imaginaire "zad" dans la mise en place d’occupation ? Quel équilibre entre les différentes composantes des luttes ?

Depuis 2012, l’État s’est adapté lui aussi à la « menace ZAD », et est beaucoup plus réactif dès qu’une occupation se lance. Quelles nouvelles techniques pour le contrer ?

L’occupation comme moyen ou comme fin : quel bilan par rapport à l’avancée des projets combattus ? par rapport aux composantes locales des luttes ? à d’autres luttes ? Comment anticiper l’après (après -occupation, après projet...) ?

- Soirée : film (projection à définir)

Mardi 14 juillet

- 9h : accueil, petit-déjeuner

- 10h : LA VIE QUOTIDIENNE SUR PLACE

L’occupation de terres ou de bâtiments créent des zones où se mêlent les préoccupations de la vie quotidienne et celles des luttes à mener :
- quelle organisation, quels outils pour l’organisation quotidienne ?
- Quelle gestion des conflits et des problèmes liés à la violence, aux drogues… ? Comment, s’il y a désaccord, fait-on en sorte que ça reste vivable ?
- Comment cette vie quotidienne reflète-t-elle ( ou non) des idées et visions politiques ?Comment ne pas recréer sur les lieux de lutte,à son insu ou pas, des situations dénoncées en dehors de ces lieux ?

- Comment sortir de l’entre-soi souvent propre à ces luttes ?

- repas

- après-m : FAIRE RESEAU ?

Ces dernières années, l’occupation comme moyen de lutte s’est fortement développée (en France et ailleurs), sous des formes et appellations diverses dont celle de ZAD. Comment faire de cette multiplication une force ?
Il y a de l’entraide de zad à zad (pour du matériel, de la nourriture et des gens partant d’une zad pour une autre) mais ce n’est pas systématique.
- Quels intérêts, et quelles limites, y aurait-il à avoir plus de lien ? Sur quelles bases ? Comment ?
- Quelle organisation des luttes entre elles face à la systématisation croissante de la répression et de son organisation (arsenal juridique, rôle croissant de l’image, inondation technologique par exemple) ?

- Comment faire que les zad soient et restent des tremplins pour diffuser d’autres idées et modes d’organisation ?

- Qu’est ce qu’on fait de ces rencontres : quelles suites (ou non ) ?

- soirée : théatre à la Wardine

- possibilité d’ateliers entre ces grands temps de discussion (en début d’aprèsm ou dans la soirée), par exemple autour de l’antirépression ( échanges de pratiques...), ou des médias

Documents joints