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Nouvelles des actions contre les forages

samedi 4 juin 2011

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Sous cet article, nous publierons deux fois par jour des nouvelles des actions contre les forages. Cliquer dessus pour rester informé !

11 Messages

  • Nouvelles des actions contre les forages Le 4 juin 2011 à 18:22, par zadist

    Rendez vous dimanche à 17h...

  • Nouvelles des actions contre les forages Le 5 juin 2011 à 21:25, par zadist

    Le camp se monte encore, on a besoin d’aide, y’a moyen de dormir et de manger sur place. Si vous comptez nous rejoindre demain, essayez de venir de bonne heure.

    Si vous arrivez pas à aller au champ, rendez vous aux planchettes (2 km après la paquelais direction fay de bretagne) Si vous n’arrivez pas à aller aux planchettes, rendez vous sur la parking de la paquelais.

    Point sur la situation tous les jours à 13h et 19h aux Planchettes.

    Rejoingnez nous, malgrès la pluie !!!

    [ ps : pracou, tenez-bon !!! ]

  • News Le 6 juin 2011 à 13:35, par Per-Ewan

    Lorsque nous quittions le terrain, à midi, les forages étaient en cours. Les deux foreuses sont en effet arrivées vers 8h accompagnées d’une dizaine de camions de gardes mobiles et d’une pelleteuse qui a défoncé une portion de talus donnant sur un champ voisin pour pouvoir faire rentrer les machines et les flics. Avant cela, les quelques barrages installés sur la route les avaient ralenti. Quelques cailloux (et une charge de vaches) et gaz lacrymogènes et le champ était investi par les gendarmes. Au moins un interpellé qui s’est apparemment fait broyer les poignets par des menottes. J’ai aussi entendu que le bourg de Notre-Dame était bouclé ce matin.

  • Nouvelles des actions contre les forages Le 6 juin 2011 à 17:14, par zadist

    Aux dernières nouvelles, tous les camarades interpellés sont sortis. D’autres sont toujours dans le champ en face des flics, tandis que les foreuses travaillent toujours. On semble les avoir quand même bien retardé ce matin. Point à 19h au Planchettes pour s’organiser pour demain.

  • Point en fin de journée Le 6 juin 2011 à 19:55, par zadist

    À 18h, les foreuses et les flics partent, raccompagnés vers la sortie par des camarades. On ne sait pas si ils ont réussi à finir leurs 2 forages.

  • Retour sur la journée de lundi (6 juin) Le 7 juin 2011 à 12:00, par zadist

    Quelques éléments du déroulement de la journée...

    Lundi matin, des opposant-e-s se reveillent de bonne heure sur la parcelle où doivent avoir lieux les forages, occupée depuis la veille. Sur le champ, des barricades ont été montées devant chaque entrée, renforcée par des tripodes (structure de bois permettant d’installer une personne en hauteur). Dès 8h, l’helicoptère survole la zone où doivent avoir lieu les forages.

    Les convois de flics auront rencontrés quelques perturbations sur leur trajet depuis les ardinières : d’abord nez à nez avec un tronc d’arbre tombé en travers de la route, ils auront ensuite à porter les opposant-e-s allongés sur la route pour liberer le passage. Au loin, on peut voir la fumée noire des feux de pneus allumés sur leur route. Dans le champ, le troupeau de 70 vache fait son entrée, et vient se joindre aux opposant-e-s.

    Quand on dit "les flics", c’est bien sur les robocops suréquipés, en convoi de camion bachés, et cette ambiance d’occupation militaire qui commence hélas à devenir familière par ici. Ceux là, donc, finissent par debloquer l’entrée du chemin qui longe le champ, et les camions se dirige lentement vers la parcelle où doivent se dérouler les forages. Une cavalière, seule au milieu d’eux, les harcèle un moment, se mettant devant leur véhicules et esquivant les tentatives de la neutraliser.

    Entre 10h et 1Oh30, ils traversent la haie, evitant les barricades, à l’aide d’une pelleteuse, et à renfort de gaz lacrymogènes, tentant de disperser les opposant-e-s qui se trouvent en travers de leur chemin. Les machines devant effectuer les forages rentre sur la parcelle. Un opposant blessé accidentellement est evacué en plein milieu de la charge.

    Ensuite, c’est le moment pour eux de sécuriser leur périmètre de travail : jet de lacrymos contre jets de cris, ou autres projectiles adaptés. Il repoussent une partie des opposant-e-s en dehors du champ ; tandis qu’un autre groupe, après avoir contourné, rerentre sur le champ de l’autre côté. Un petit moment de surprise pour les forces repressives peut être, qui répondront sans grande originalité par des lacrymos. Dommage, le gaz arrive sur les foreurs, obligé d’interrompre leur travail qu’ils venaient tout juste de commencer. On aurait tout de même entendu parmis les rang des casqués des cris d’alertes : "arretez de tirer on a presque plus de gaz !"

    Alors que la pelleteuse s’attaque aux restes du campement, un opposant-e cours vers elle et saute dessus, avant d’être interrompu par les bleus.

    Vers midi, le dispositif policier est bien en place et le travail de forage commence, avec la présence harcelante des opposant-e-s. A 18h, fin des travaux, et les machines repartent avec une escorte plutôt... béton.

  • bilan des interpellations de lundi Le 7 juin 2011 à 12:01, par zadist

    5 personnes interpellées dont : - 2 contrôles d’identité sur place - 2 contrôles d’identité au poste - une garde à vue de quelques heures

  • Mardi matin (7 juin) Le 7 juin 2011 à 12:10, par zadist

    Dès 6h l’hélico survole la zone. Sur place, le dispositif repressif est enorme : 27 camiions et cars recensés ce matin, tout le perimètre bouclé en direction de fay de bretagne. La route qui vient de vigneux semble restée libre, de même que celle de la paquelais. Sur place, des opposant-e-s sont présents, les flics aux aguets.

    1 personne arrétée est toujours en garde à vue.

    2 troupes de gendarmes mobiles ont escorté les employés de biotop dans la forêt ce matin, pour effectuer des sondages du sol. Ils sont resortis rapidement, pas très à l’aise semble-t-il, escortés par des opposant-e-s... "promenons nous dans les bois, pendant qu’biotop est là"...

    RDV à 13h aux Planchettes pour la suite du programme...

  • Les forages seraient terminés Le 7 juin 2011 à 20:52, par zadist

    D’après nos informations, les quatre trous à forer ont été terminés dans l’’après-midi de mardi. Il n’y aurait donc plus de forages ni d’actions pour les jours à venir.

    • Un récit de l’opposition aux forages les 6 et 7 juin Le 11 juin 2011 à 14:31, par zadist

      Guérilla champêtre à notre dame des landes ?

      Le dimanche 5 juin 2011, 17 heures, chacun chacune arrive au « RDV barricades ».Le ciel est gris, bas, et la pluie tombe sans arrêt. Alors voilà, c’est lui, le fameux champs. De bataille. Il est très grand !

      Sous un hangar les chaises sont disposées en cercle, prettes à accueillir les 3 heures de parlottes traditionnelles. Pourtant, malgré la tentative des plus bavardes, après quelques conseils organisationnels, la grande majorité enfilent bottes et cirés et s’attaquent à la construction des barricades protectrices. Avec 5 entrées, il y a de quoi faire et les matériaux accumulés là ont du demander bien des efforts.Bravo. Sous les cirés, ça s’active : sa creuse, ca cloue, ca attache, ca soude, et les barricades se montent avec chacune le charme de ses créateurstrices. Chacune est une œuvre d’art à part entière...

      C’est déjà l’heure de se rassembler pour discuter des meilleurs moyens de protéger des foreuses ce carré de verdure. A une petite centaine, on écoute un résumé du contexte, et on réfléchie à une résistance collective efficace sans pour autant forcément bien se connaître, ou se reconnaître.... C’est bientôt à peut prêt en place pour l’installation de notre défense, en espérant une résistance la plus longue possible. Et si les matraques pénètrent sur le stade, chacun chacune jugera de sa réaction, mais sans jamais s’isoler des autres. Il est déjà bien tard, la nuit va être courte, le réveil est prévu pour 5 heures. Et il reste la 5ème barricade à monter, celle qui doit permettre le passage de notre soutien à cornes, les 80 vaches qui ont sur ce pré leurs petites habitudes !

      C’est l’heure, d’abord il faut rejoindre le champs de bataille. Il fait encore nuit noire. Dans les chemins de préférences, parfois sur la route, où sans savoir qui arrivent en face, il paraît plus sage de se dissimuler dans les fossés avant de continuer. La pluie a cessée, et le son des tronçonneuses se repend dans le noir, annonçant le sacrifice de quelques arbres pour en sauver plusieurs milliers... ça ne doit plus être loin ! Frissons.

      Sur place, le café est chaud, et chacun chacune observe silencieusement, se rassurant un petit mieux à chaque nouvelle arrivée  ! Surtout qu’il faudra encore se séparer en 5 groupes de soutien au 5 barricades+tripodes, 3 perches reliées en tipi par dessus les barricades et permettant à l’un ou l’une de s’y fixer au sommet, dans une posture bien plus que précaire ! Mais la précarité, c’est bien bon pour nous, soit disant ?

      Toutes et tous en place, c’est l’attente. Collectivement, on est prêt. Alors chacun chacune s’affairent à son équipement. Le numéro des avocats circule, le citron est frais pressé de chez leclerc, les capuches, cagoules, écharpes sont de sortie. Et c’est calme, et c’est paisible, et c’est beau. Même avec beaucoup d’imagination tordue, impossible de matérialiser là cette tour de 45 mètres, le béton, les parkings, le bruit des réacteurs, le bitume, le kérosène.... Impossible.

      La première saloperie, c’est pourtant par les airs qu’elle arrive, c’est l’hélicoptère. En survol bas, il analyse la situation. Comme en réaction, montent dans le ciel les fumées noires des barricades sur les routes d’accès !!! bien !!! Au loin, des chiens policiers, ou plutôt des chiens de policiers, aboient leur agressivité. Dans le champs, on est à peu près aussi rassuré qu’une poignée d’enfants abandonnée dans les bois du moyen-âge avec une meute de loups au cul....

      C’est dans cette ambiance tendue qu’arrive notre troupeau de camarades de lutte. De lutte syndicale bien sur, une devant et toutes derrière qui marchent sans savoir pour aller où !!! On doit ouvrir sur le côté d’une barricade, et nos copines sont pas moins stressées que nous... Mais elles entrent quand même, en frôlant les pieds du tripode. On aurait préféré 80 paysansanes avec leurs tracteurs, mais ça fait du bien quand même.

      Pas pour longtemps, les machines arrivent : avec en tête une pelleteuse, et des flics par centaines, et des jeeps, et des camions militaires par dizaines, et des fourgons, et les foreuses... Toute cette ferraille entre dans le pré voisin, où une cavalière essaie avec courage de zigzaguer entre pour freiner un peu la catastrophe. Mais la pelleteuse avance, et arrache la haie d’arbres entre 2 barricades, protégée par une pluie de gaz lacrimos. Chacun chacune doit abandonner les tripodes, déjà les casques à pointes franchissent la haie et canardent à tout va ! A ce moment, on ne sait toujours pas si ils vont chargés et nous évacués les ununes après les autres, les gaz sont partout !!!

      Dans le sillage de la pelleteuse, la flicaille rentre en convoi et se dispose en arc de cercle, qu’ils élargissent petit à petit à grand coup de gaz. A la frontière du respirable, le cordon d’opposition s’étire donc petit à petit. Et on voit bien qu’ils veulent nous repousser comme ça aux limites du champs, c’est un déluge de gaz qui nous tombe sur la tête ! Tout est là, parfaite symbolique : en élargissant leur territoire de violence et de feu, ils finissent par limiter celui des vaches qui, a moitié folles de panique, les oeils exorbités, les naseaux palpitants, foncent et perforent le cordon policier, sous nos cris d’encouragement  ! Ce que les vaches ont fait, plus nombreuxses, on l’aurait fait aussi  ! Et on le refera ! Mais en attendant, on pleure et on étouffe. Les gaz et la colère.

      Dans le champs, la pelleteuse détruit la tente collective de la nuit, ce qui est trop d’émotion pour un habitant d’une maison voisine, qui voyant ce qui bientôt arrivera aussi à la maison où il vit encore si heureux, craque et courre vers la machine de guerre. Plaqué au sol, menotté, puis maintenu par les flics comme un trophée de chasse dans une position humiliante, il ne sera relâché que plusieurs heures plus tard. Courage à toi.

      Dans le champs, les bombardements de gaz nous expulsent jusqu’à la parcelle de maïs voisin, plus caillouteuse. On entend les camions militaires se rapprochés encore derrière la fumée. Là, les pierres volent maintenant en rang serré, et les véhicules reculent. Pareil, on reçoit un déluge de gaz. Mais on s’accrochent, et canardent. Certain certaine sont maintenant allongées au sol, d’autres à genoux dans la terre nourricière, ils suffoquent. Un est choppé là, et mis en garde à vue pour rébellion. Et oui, dans cette belle démocratie, si vous manifestez en tournant en rond, ça va, mais si vous manifestez après sommations, vous êtes un rebelle bon pour une cellule. Il y passera 6 heures.

      C’est maintenant irrespirable, et derrière le maïs, on se réfugie dans une épaisse forêt, la plus belle du secteur condamné par VINCI. Pas facile de reprendre son souffle, pourtant ici tout est calme et paisible...alors que là bas, les foreuses commencent à cracher leur venin.

      Il est 10 heures et demi. Si maintenant on pouvait passer le relai à une autre centaine de résistantstes lève-tard, fraîche et motivée ! Mais vous êtes où ??? Partout, c’est la fatigue. Normal. Et même dans le champs, la nature environnante réussie malgré tout à diffuser son atmosphère particulière.

      Le lundi soir, les foreuses repartent par le même chemin, avec la moitié de leur échantillon. Donc mardi, le cirque « casques à pointe » nous promet une seconde représentation. Ca tombe bien, comme on est fans, on avait pris 2 billets !!!

      Le mardi matin, RDV est pris à 6 heures. Bien plus nombreuxses que la veille, tant mieux ! Mais l’action prévue tombe à l’eau, et on décide de retourner sur les forages soutenir la poignée qui a décidé de redormir sur place. Sauf que sans barricades, le cordon policier est en place nettement plus tôt, et quadrille le secteur. Comme des rats, ses crevards de flics découpent les pneus aux sécateurs de tous les vélos qu’ils trouvent. Il faut marcher à pied, connaître le secteur, ou avoir une carte du coin dans la poche ! Le résultat, c’est qu’on est qu’une quarantaine a atteindre les forages, et il est 7 h 30 quand le convoi funéraire réapparait, reprenant le même chemin que la veille, avec en plus de quoi évacuer les barricades côté route.

      2 des nôtres choisissent le harcèlement oral, qui consiste à répéter pendant des heures un appel à discuter avec les ouvriers des foreuses, pas habitués à travailler dans ces conditions. Phrase du style : « eh la casquette, t’as du café ? Il paraît qu’à une dizaine, cette technique de déstabilisation est particulièrement efficace parce que très chiante. A force. C’est un peu comme si vous écoutiez par malchance une chanson de djonny que vous n’aimez pas tout en sachant qu’elle va vous rester dans le tête toute la journée...c’est vrai que c’est chiant.

      Et vers 10 heures, branle-bas de combat chez les bleus. Casques, matraques, flash-balls, boucliers,gazs, chiens de combat, treillis, tout est là. En 2 groupes de 25, ils se dirigent vers nous, dans le champs de maïs. On recule avec prudence, et on les voit piétiner les plants de maïs, un crime pour un poulet, et escorter dans chaque groupe un jeune abruti de chez biotop, l’organisme « indépendant » sensé faire ses propres prélèvement de terre un peu partout. La caution verte. Du goudron bio et des plumes de pigeon bio pour ses traîtres !!!

      Les 2 escadrons de la mort finissent par entrer dans l’épaisse foret. C’est ça la mégalopole. Un jour un champs, le lendemain c’est déjà trop petit qu’on colonise la forêt voisine.... mais pourquoi ???

      En voyant ça, une vingtaine décide de prendre le risque de la confrontation forestière. Un quart d’heure après, tans pis pour les chiens, on se réfugiera dans les arbres, on attaque de front. Et on retrouve vite un des escadrons au milieu des fougères, des ronces et des arbres, pas à l’aise du tout les échecs scolaires ! A peine arrivée, sous les insultes, tout ce ptit monde plie bagages et rebrousse chemin vitesse LGV direction le champs de forage. Encouragé, on trace en courant trouver l’autre escadron, toujours occuper à tarauder l’humus à champignons. Plus agressifves encore, on les encercle et comme une meute de loups à la chasse au poulet rôti, on les expédie des bois ! Fallait les voir ses bons à rien reculer dans les racines, les ronces et les branches des châtaigniers ! Pas facile la reculade dans un bois ! Fallait voir leurs visages rongés par la peur, en sachant que le premier groupe n’était plus là pour leur venir en renfort... On les a badgés d’autocollants « police partouze,justice en cavale », on les a empalé sur les barbelés en lisière, incapables avec leur boucliers de se dépêtrer ! Plus nombreuxses.... Dommage, partout dans le bois d’autres était là, mais cachées, croyant d’après les cris que les bleus nous coursaient dans les bois. Imagination et communication, comme me disait la veille une camarade vache, sont 2 mamelles du pis de la victoire !!

      A 14 heures, autre RDV, l’après-midi s’annonce chaude comme la braise. Laissons les foreuses forer, mais jusque tard dans la nuit... . Ca sera blocage des routes, et barricades de feu ! Départ en ptit groupe, c’est grand 2000 hectares de guérilla champêtre, marche à pied, pied au cul, cul de bouteille, bouteille molotov !!!! ouais.

      Branches, pneus, feux. Partout sur la ZAD (zone à défendre), ça flambe et le goudron fume... Les biotopbiocops dans le goudron ! Les pompiers tournent en rond, les flics restent à distance, et font la circulation. Après tout, on ne leur en demande pas plus. Il fait chaud sous les cagoules, et ça fait chaud au cœur aussi. On est entre nous, on sait pourquoi on est là, et on vous attend parce que votre place est là aussi !

      Le soir, détente collective, rires et sourires, visages fatigués mais pas résignés. La lutte continue, jusqu’à la victoire !!!!!!

  • Les forages continueraient Le 8 juin 2011 à 12:04, par zadist

    Selon les dernières infos, une autre campagne de forages, annulée en début de semaine après le retrait de l’entreprise qui devait les faire, pourrait commencer cet après-midi près du croisement entre la D326 et la N137 entre La Paquelais et Grandchamps des Fontaines.