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Infos du 20 au 26 février 2017

lundi 20 février 2017

Merci de nous signaler toute information sur d’éventuelles présences de flics ou d’engins de travaux autour de la ZAD au numéro d’urgence : 06 43 92 07 01 (pour contact presse uniquement : 06 95 06 81 49). Nous faisons appel à votre vigilance.

Les infos d’urgence qui tournent sur les réseaux sociaux ne sont pas toujours confirmées. Restons vigilants, mais évitons de crier au loup ! Ca nous permettra de réagir rapidement. Avant de faire tourner une info, merci de contacter par mail ou téléphone la ZAD et/ou l’ACIPA pour vérification. Si nous estimons que la menace est immminente et réelle, nous le ferons savoir par un message commun sur les diverses listes, sur le site de la ZAD et sur celui de l’ACIPA. En attendant, nous invitons chacun à prendre avec recul les messages et rumeurs circulent par ailleurs et par d’autres biais.

Pour vous inscrire/désinscrire à notre mail liste pour les nouvelles, communiqués, alertes, etc. Le flash infos est maintenant disponible en flux RSS.

  • dimanche 26 février 2017

    Antifascisme

    Ca bouge contre le meeting du FN :
    - l’opération escargot autour du Zénith a causé de gros ralentissements sur le périph’
    - "des coloristes sur voie rapide" ont bloqué des bus de militants frontistes en provenance de Rennes, voir leur communiqué ici.

  • vendredi 24 février 2017

    Antifascisme

    Ici, des explications de la zad-nddl sur l’appel à rejoindre les actions et manifs contre le meeting du FN ce week-end à nantes.

    Et pour faire un retour sur la Semaine des résistances qui se clôt ce week-end : un compte-rendu illustré de la première soirée "Ingouvernables, devenir commun".

  • jeudi 23 février 2017

    Antifascisme

    Ici, un appel depuis la ZAD à rejoindre ou soutenir les actions prévues ce weekend conre le meeting du FN à Nantes.

  • ZAD

    Un nouveau recours vient d’être déposé par la Confédération Paysanne contre le SCOT de Nantes-St-Nazaire, document d’urbanisme qui fixe l’aménagement du territoire prévu pour accueillir l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

  • mercredi 22 février 2017

    12h44min

    Mercredi 22 février

    (quelle date !)

    - BURE : ce mercredi, la justice doit se prononcer sur l’expulsion d’un militant installé dans le bois Lejuc, sur la commune de Mandres-en-Barrois, là où Cigéo doit être construit.
    - Dans quelques jours, le tribunal de Bar-le-Duc dira en appel si les travaux de défrichement entrepris par l’Andra dans ce bois étaient légaux – en première instance la justice avait ordonné l’arrêt des travaux.
    - Enfin, mardi prochain, le tribunal de Nancy se penchera sur les conditions de cession de ce bois à l’Agence.

    A venir pour le week end :

    SAMEDI 25 : Grande manifestation à Nantes contre le FN
    - 15H station Commerce à la croisée des trams

    DIMANCHE 26 : aux portes du pouvoir, nous sommes aux portes de Nantes !

    les grandes idées se rejoignent :
    cortège de funérailles du FN le 26 février à Nantes

  • lundi 20 février 2017

    ZAD

    Etrange déplacement d’espèces sur la zad

    Stupeur vendredi dernier dans le bocage où on a vu défilé quelques encravato-sénatorius. Ceux-ci auraient quitté leur habitat naturel, douillet et urbain, pour venir affronter le temps d’une après midi les rigueurs de l’air frais et le bruit inhabituel d’une faune encore préservée. Retour sur cette étonnante procession dans 20 minutes

  • 14h42min

    Communiqué de presse suite à la manifestation du 18 février 2017 à Bure


    Les grilles de l’ANDRA renversées par 20 ans de colère contenue !

    " Si on avait fait ça il y a 25 ans ça ne se serait pas passé comme ça " Un ancien agriculteur de Mandres, passant en voiture pour saluer le cortège arrivant devant les grilles de l’Andra

    Le 18 février devait être une journée de mobilisation contre l’expulsion prochaine du Bois Lejuc, elle aura au final été un nouveau grand moment de déconfiture infligé à l’Andra.

    Sous un soleil frais et timide, à 11h du matin, une longue colonne chamarrée et joyeuse de près de 600 personnes s’est étirée entre Bure et le Bois Lejuc. L’occasion d’observer au passage, depuis le point de vue culminant du Chaufour, l’imposant laboratoire de l’Andra et les emplacements des futurs travaux liés à l’installation de la poubelle nucléaire CIGÉO. Le cortège a symboliquement suivi les pas des deux précédentes manifestations de réoccupation de la forêt, lors de l’été 2016, avant de s’y engouffrer, le temps de partager un repas servi par la cantine et de découvrir les différentes habitations. Une ambiance chaleureuse, tandis que 700 rubans jaunes distribués à chacun.e venaient décorer les branches pour symboliser la résistance du bois au désert nucléaire.

    Vers 15h, chacun.e muni.e de morceaux de mur de l’Andra détruit en août dernier, un cortège de près de 700 personnes a repris la route en sens inverse pour rejoindre le laboratoire en repassant par Bure. Sur place, un important dispositif policier retranché derrière un mur de barbelés et des grilles anti-émeutes gardait tout le pourtour de la place forte. Une image aussi saisissante que celle d’un mur d’un kilomètre enserrant un bois : celle de l’industrie nucléaire acculée, retranchée derrière ses hautes murailles gardées par la soldatesque.

    La foule, unie, au pas rythmé par le son roulant de la batucada, le martèlement métallique des pierres sur les glissières de sécurité, et des hurlements de hiboux et de loups a poursuivi son chemin avec détermination,dans une ambiance électrique. Elle s’est déployée en arc-de-cercle depuis la route, tout au long du bâtiment de l’écothèque, et une bonne partie du cortège, avançant et reculant tour à tour vers les grilles, est finalement parvenue à renverser une grande partie de celles qui avaient réchappé à la virée nocturne de l’avant-veille, sous une pluie de grenades lacrymogènes. Hors de portée des tirs, le reste des manifestant.e.s de tous âges et horizons les encourageaient, enthousiastes, en cris et en musique, tout en peinturlurant la route et enflammant le grand phénix bariolé construit à cet effet, symbole d’une lutte populaire qui renaît de plus belle depuis quelques années. Une ambiance loin de celle décrite par la préfecture qui voudrait réduire une colère populaire légitime, longtemps refoulée, à l’acte isolé d’une « cinquantaine d’individus cagoulés ». Mais l’éternel discours médiatico-policier de la minorité de casseurs ultraviolents n’a plus de prises face au réel : celui de la solidarité joyeuse et sans faille de l’ensemble de la manifestation pour attaquer directement le laboratoire, sur son terrain, pour la première fois depuis 25 ans . Si le monde qu’on nous promet est celui que promeut l’Andra quand elle s’impose par la résignation à une population méprisée, alors oui, nous sommes tout.e.s les casseur-heureuses de ce monde-là.

    Face aux tombeur.ses de grilles, les gendarmes mobiles, répliquant par des charges aux grenades de désencerclement et assourdissantes ont blessé en quelques minutes une vingtaine de personnes, dont deux d’entre elles ont du être évacuées vers l’hôpital, tandis que plusieurs autres arboraient des plaies multiples dues aux éclats. Malgré la violence de cette réponse, qui est intervenue alors que les manifestant.es se retiraient peu à peu, tout le monde est rentré sereinement à Bure.

    Le soir, ce sont des centaines de personnes qui, après s’être restaurées à la Maison de Résistance, ont rejoint un champ mis à disposition par un agriculteur, pour assister à un concert sous un chapiteau de cirque. Sur place, bar, infokiosque, tentes collectives et espace de premiers secours étaient prêts à accueillir tout ce beau monde enjoué. La folle ambiance de liesse s’est prolongée tard dans la nuit. De l’aveu de nombre de personnes, c’était une journée historique qui restera gravée dans les mémoires, un de ces moments où on effleure la réalité d’un autre monde possible, la possibilité d’une prise pour inverser le cours des choses.

    Après la chute du mur de la honte l’été dernier, ce sont les grilles du laboratoire qui sont tombées ce samedi 18 février à Bure. En quelques mois le bastion qui se croyait immuable et intouchable s’est fissuré : suite à 25 ans de lutte qui ont vu des dizaines de milliers d’habitant.e.s de la Meuse et de la Haute-Marne manifester, pétitionner, organiser des campements puis céder progressivement à la résignation et la fatigue, l’espoir aujourd’hui renaît. On s’autorise à croire à nouveau à un autre avenir pour la Meuse et la Haute-Marne que celui d’intestin atomique militarisé.

    Les opposant.e.s au projet CIGÉO

    www.vmc.camp - contact presse : 07.53.54.07.31 - automedia.bure@riseup.net

    facebook Bure à Cuire / twitter ZIRAdiées

    Dans la presse bourgeoise, on note la présence, remarquée, d’un bus venu de Notre-Dame-des-Landes, parce que la solidarité est notre arme !