L’expulsion de la ZAD est une ignominie. Sous couvert du respect de l’état de droit – discours qui ne tient que parce que médias et gouvernements ont depuis des années installé le stéréotype du zadiste extrémiste et ultra-violent –, l’État, sans doute désireux de venger le renoncement auquel il a été acculé, n’a fait que manifester l’usage d’une violence aveugle et destructrice. Destructrice d’une expérience collective de lutte qui, par sa détermination et sa créativité, a pu sauver 1600 hectares de bocage et (...)