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Solidarité avec le campment « war starts here » Allemagne entre 21 – 29 Juillet en Allemagne

jeudi 25 juillet 2013

War starts here !

La guerre commence ici ! La guerre commence partout !

Solidarité avec le campment « war starts here » Allemagne entre 21 – 29 Juillet en Allemagne

le camp « La guerre commence ici » est généralement dirigé contre toutes les guerres, la militarisation croissante de la politique, de l’espace, de la société et de la vie quotidienne. En particulier, le camp est contre la base militaire dans le sud Altmarkt, en Alemagne de l’est. Son importance est particulière. En effet, C’est le plus vaste camp militaire d’Europe pour s’entrainer à la guerre et aux techniques contre-insurrectionnelles en milieu urbain des pays de l’OTAN.

Ennemi derrière la fenêtre. Couverture, orientation, tir. Rapide comme l’éclair, le simulateur de duel laser informe les combattants de qui a tiré et qui a été touché, qui continue à s’entraîner et qui reste étendu dans la steppe de Saxe-Anhalt. L’armée allemande et les soldats de pratiquement toutes les armées de l’OTAN s’entraînent au GÜZ-Altmark ; ils y apprennent comment assiéger et occuper un village en Afghanistan, au Kosovo, ou – d’après des analyses de l’OTAN sur les guerres à venir - dans n’importe quelle ville du globe. C’est pour cela qu’en 2012 a commencé sur le terrain du GÜZ la construction d’une ville de 500 bâtiments pourvue d’un aéroport et d’un métro, pour s’entraîner à la guerre dans les quartiers résidentiels, dans les rues d’un centre historique, dans les bidonvilles, les zones industrielles ou les centres commerciaux. La Bundeswehr, l’OTAN et l’UE veulent faire du GÜZ un lieu central pour préparer les interventions dans la guerre qu’ils mènent à un niveau global.

Nous faisons actuellement l’expérience de la manière dont, à tous les niveaux, se construit le processus d’inclusion de la guerre dans le quotidien. Des situations de fait sont créées – plus d’inverventions des armées, plus de morts en Méditerranée, plus de soldats en armes dans les rues – et d’immenses efforts sont déployés pour légitimer la gestion militaire des crises. Les guerres qui sont menées en notre nom devraient nous paraître aussi naturelles et inévitables que la tempête. Après un séisme, on envoie en guise de sauveteur des policiers militaires qui, l’urgence passée, retrouvent leur vrai visage : ils imposent l’interdiction de se rassembler et font la chasse aux pillards. Et puisque les armées sont aujourd’hui gérées comme des entreprises, nous devrions être les clients satisfaits du service public de la violence d’Etat. Dans le jargon spécialisé, la sécurité est désormais vendue comme une « prestation de gouvernance » pour laquelle nous devrions savoir, de temps à autre, sacrifier l’une ou l’autre de nos libertés. Il s ’agit d’un « modèle de sécurité intérieure » à l’occidental, vendu aux pays à l’intérieur et en dehors de l’Europe sur le « marché de la sécurité intérieure ». le « savoir-faire » français en la matière est réconnu mondialement. La France vend des packs « techniques-armes-formations » dans le monde entier.

Il s’agit entre autre, de créer une gendarmerie européenne (militaires assignées à la sécurité intérieure). D’avoir la possibilité pour les Etats de pouvoir fermer les frontières nationales (donc à l’interrieur de l’espace shengen) en cas de possible(s) trouble(s) de l’ordre social comme déjà vécu lors de contre-sommet ou de manifestation à dimention européenne (No TAV...) ...

On parle aussi d’une expansion des frontières européennes jusque dans les pays arabes, nord-africain par exemple, comme en lybie ou en tunisie. Sorte de frontière-zone derrière la forteresse mise en place par Frontex.

Des activistes allemands ont réalisé une station de métro symbolique dans la ville de Schnöggerburg pour visibiliser leur lutte contre ce centre d’entrainement militaire européen. Nous avons décidé de nous relier à eux grâce à cette station de métro ici sur la ZAD.

En effet, sur la ZAD, on a deja tout les aménagements et dispositifs nécessaire : bocages, cabanes, barricades, chicanes, armes à létalité réduite atisanales, auto-formation à l’émeute, pas encore d’aéroport et on avait oublié le métro !! il semblait donc nécessaire de désenclaver le développement des techniques insurrectionnelles.

Au carrefour des court-circuits, au centre des colères, la ZAD est en réseau avec ...

La Terre entière est une ZAD.