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Précision par rapport à la défense de la maison de St Jean du Tertre

lundi 28 avril 2014

Dans la confusion et l’emballement de jeudi nous avons fait des erreures dans la communication que nous allons essayer d’éclaircir ici.

Récit des événements : +lundi 14 avril : au alentour de 12h occupation de la maison

+mardi 15 avril : visite de l’huissier pour constater l’occupation

+jeudi 17 avril 18h : visite de l’huissier pour signifier la convocation des habitants par référé heure par heure pour le lendemain. Un référé heure par heure est une procédure ultre rapide où il n’est pas possible de demandé un report ni de faire appel

+ vendredi 18 avril 14h : procès à Nantes. L’état est partie prenante dans la procédure et demande l’expulsion pour raison de santé public. En effet il y a de l’amiante sur les toits. C’est la première fois que l’état s’inquiète de notre santé !

+mardi 22 15h : rendu du procès. La maison est expulsable de suite et la démolition est prévue pour le lendemain. Nous apprenons de plusieurs source différentes que des gardes mobiles, des entreprises de démolition ainsi qu’EDF et VEOLIA sont mobilisés pour le lendemain 6h afin de procédé à la sécurisation et la destruction de la maison de St Jean du Tertre ainsi que pour coupé l’éléctricicité à la freusière. Est donc lancé un appel à mobilisation immédiat. Toute la nuit des barriacades sont érigées sur les routes pour protéger la maison et plus largement les maisons de la freuzière, la tarte et l’autre St Jean du Tertre.

+mercredi 23 5h. Les accès sont bloques et plusieurs centaines de personnes sont présentes sur place. 9h On apprend que le ministre de l’intérieur à annuler l’opération dans la nuit 11h la préfecture rentre en contact pour rentrer en négociation.Elle veut que les routes soient libérées et qu’il n’y ai pas d’affrontements. En AG est décidé de demander qu’il n’y ai une prise de parole publique sur le fait qu’il n’y aurait aucune expulsion surl’ensemble de la zad d’ici la fin des recours engagés. plus tard dans l’après midi la préfecture refuseras tout en disant qu’elle ne souhaitait pas qu’il y est d’affrontements sur la zad d’ici la fin des recours engagés. Après plusieurs discussions la préfecture propose la résolution ci dessous.

"un gel du processus d’expulsion et de déconstruction des deux maisons à Saint-Jean du Tertre et à la Freusière pour la durée du traitement des contentieux en cours sur le futur aéroport et d’autre part la mise "sous-cloche" des maisons venant à se libérer de leurs occupants légaux sur même durée. La mise sous cloche s’entend comme la non déconstruction des maisons et l’absence de leur occupation illégale."

La mise sous cloche des maisons venant à se liberer pose un réel problème de conscience à l’ensemble des personnes présentes. Un inventaire des maisons étant toujours occupé par des occupants légaux est fait avec l’ensemble des composantes de la lutte. Il s’avère qu’ aucune ne viendra à se libérer dans ce laps de temps.

Jeudi 24 11h : La préfecture envoi par mail la résolution suivante : "Dans un souci d’apaisement , monsieur le préfet m’autorise à vous proposer un cadre de résolution globale de la situation comprenant d’une part un gel du processus d’expulsion et de déconstruction des deux maisons à Saint-Jean du Tertre et à la Freusière pour la durée du traitement des contentieux en cours sur le futur aéroport et d’autre part la mise "sous-cloche" des maisons venant à se libérer de leurs occupants légaux sur même durée. La mise sous cloche s’entend comme la non déconstruction des maisons et l’absence de leur occupation illégale."

Négocier avec la préfecture est questionnant ! Cependant ici entre la résolution ci dessus et les dires oraux du préfet on peu s’attendre à ce qu’il n’y est pas d’expulsion sur la zone jusqu’a la fin des recours engagés.

Pour nous c’est la préfecture qui recule devant la force de l’ensemble du mouvement.