Lettre ouverte à l’acipa

"Comment se fait-il que l’ACIPA ne soit pas en première ligne pour défendre la jeunesse de notre mouvement attaquée par les pouvoirs policiers et judiciaires ?

Vous avez réagi vivement contre le procès de Sylvain Fresneau, bien sûr, mais pourquoi aucune mobilisation pour empêcher cette répression ciblée sur la jeunesse, pourtant si nécessaire à notre lutte ?

Restons unis ! Ne cédons pas au désir des partis politiques (verts, PS, etc.) et des différents pouvoirs de nous diviser. Nous devons rester solidaires avec toutes les composantes de la lutte. En interne, on peut discuter, débattre nous confronter. Mais vis-à-vis des pouvoirs : UNITÉ. Nous assumons l’ensemble de la manif du 22 février. Et ce ne sont pas quelques vitrines cassées (pas n’importe lesquelles, bien fait pour eux) qui nous feront croire à la « ville dévastée » des médias aux bottes du pouvoir.

Nous sommes fiers des barricades qui jalonnent notre histoire.

En 68, la presse et le pouvoir dénonçaient « l’anarchiste juif-allemand Cohn-Bendit ». D’une seule voix, le mouvement social assumait et criait : « nous sommes tous des juifs-allemands ». Après le 22 février, nous aurions dû assumer : « nous sommes tous des anarcho-autonomes venus de l’étranger ». El pueblo unido, jamas sera vencido.

Que le pouvoir se le tienne pour dit, nous serons toujours du côté de la jeunesse, de la zad, de la liberté qui s’y expérimente.

En toute amitié"