Zone A Défendre
Tritons crété-e-s contre béton armé

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Printemps du bocage habité

dimanche 7 avril 2019

Avril, mai, juin ! Un printemps de rencontres, d’actions, de balades, pour renforcer ce qui s’est inventé depuis plus de 10 ans sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

Programmation mise à jour sur cette page

De ce grand mouvement social de la lutte contre l’aéroport, s’est ouvert le territoire de la zad, comme une expérimentation hors cadre, pleine de vie. Mais les opérations d’expulsion en avril et mai 2018 ont blessé ce territoire et ont montré les intentions étatiques quand on essaie de s’organiser autrement face à la marchandisation du monde et du vivant et aux dérèglements climatiques (enrayer des infrastructures climaticides / inventer d’autres manières d’habiter un territoire, le prendre en soin).

Les formes de vies et d’habitat déployées ici - mais naissant aussi un peu partout - sont à soutenir en ce qu’elles se détachent de certaines logiques mortifères et réinventent des liens forts avec le territoire, les saisons, le vivant. Nous désirons des campagnes vivantes au-delà de la seule question agricole.

Avec ce “Printemps du Bocage Habité” nous souhaitons appuyer deux fronts ouverts, pour la zad et pour ailleurs :

1- Sauvegarder ce commun des terres sauvé du béton dans le temps long avec le fonds de dotation la Terre en commun. Un outil pour organiser l’achat collectif des terres et bâtis, en séparant ainsi la propriété de l’usage. https://encommun.eco/

2- En ouvrant un débat sur le PLUi* avec nos voisins et voisines des communes de Vigneux de Bretagne, Notre Dame des Landes, Héric, GrandChamp des Fontaines, en parallèle de l’enquête publique en cours ! Car le patrimoine constitué par les formes de vies et d’habitat, les cabanes, et le développement d’une campagne vivante doit trouver un cadre pour se pérenniser

La disparition de la “zone aéroportuaire” ne peut être juste remplacée par la notion “zone agricole”. Il faut réfléchir à un projet de territoire qui intègre le contexte d’une lutte écologiste vielle de 40 ans, en donnant sa place à la ZAD, et aux habitant.e.s des communes voisines, au lien d’une énième relégation des loisirs de la métropole nantaises

En espérant vous rencontrer pour enrichir les espoirs d’un monde plus beau, et ensemble nous détacher des logiques qui ne nous permettent plus d’aller de l’avant pour des territoires mieux gérés par celleux qui les habitent.

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