Solidarité entre les luttes !

Petit compte-rendu d’une discussion sur la solidarité entre les luttes.

Discussion partagée dans la chaleur de la paille d’un chapiteau après la manifestation d’union des collectifs en lutte, le 14 novembre 2015 à Landivisiau (Finistère)

La proposition était de se retrouver pendant une heure pour que foisonnent les idées sur ce qu’on pourrait faire ensemble de manière à nourrir chaque lutte et, pourvoir donner de la matière à la prochaine rencontre de l’union des collectifs en lutte prévue le 12 décembre à Landivisiau dans l’après-midi. Échanger sans impératif d’aboutir à un résultat direct mais en essayant quand même d’avoir quelques pistes pour le futur à proposer, à partager.

Voici le résultat des 45mn de discussions des groupes de 10-15 personnes à diffuser par nos canaux préférés...

_Cartographie en acte & bataille de l’opinion Se partager nos connaissances quant aux réseaux de décideurs qui concernent chaque lutte pour voir les liens entre les différentes luttes et agir de concert, et rendre cela visible par des actions. De plus ce travail sera un bon moyen pour informer les populations. Importance de se réapproprier nos vies comme ce qui sous-tend les luttes

Pour rendre possible la solidarité entre certaines luttes, besoin de poser explicitement ce qui nous apparaît comme inacceptable et comme contraire à nos luttes, ce qui nous apparaît comme une reproduction des systèmes d’oppression au cœur même de la solidarité entre les luttes. 

Pour penser la solidarité entre les luttes et penser les luttes en général : se nourrir des expériences passées et notamment des victoires ! 

la solidarité des luttes c’est étendre des conflits d’ailleurs localement (exemple du conflit à la zad porté à Pont de Buis par les collectifs locaux). De là l’idée de continuer cette dynamique à Pont de Buis, mais plus largement l’idée de bloquer les ports en cas d’intervention sur la ZAD). Idée que les résonances des luttes d’ailleurs s’ancrent sur notre territoire.

Solidarité entre les luttes : pose la question de notre peu de lien avec le monde du travail et notamment avec les syndicats, même ceux se proclamant anticapitalistes. . Nécessité de créer une liste interne de diffusions des infos . Proposer directement des actions (plutôt que des manifs). . Proposer des supports communs (par exemple des affiches...). . Organiser un camp d’un week-end plutôt qu’une seule journée pour avoir plus de temps pour se rencontrer, s’organiser. A ce titre le weekend à pont de Buis a été vécu comme important et utile à créer des liens entre les personnes présentes.

Constat qu’il est chouette d’avoir des espaces autres que les manifs (comme ce chapiteau où nous nous sommes retrouvé) pour discuter, échanger, s’organiser. Il y a de nombreux parallèles dans le fonctionnement de nos micro-luttes, d’où l’intérêt de multiplier les points de vue sur nos luttes (mettre en évidence les points de vue écolos, sociaux...) Besoin de se poser les questions de classes. Importance de se trouver et d’échanger entre les luttes (internet ne suffit pas !!!).

Rapport et échange entre la lutte à Landivisiau contre la centrale et la lutte sur la zad : comment chaque lutte réussit à dégager des points saillants pour avoir une vue plus claire, plus stratégique de nos luttes (à voir avec l’idée de cartographie énoncée plus haut).