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lundi 5 octobre 2020
Avec Expo sur l’enchevêtrement des usages dans le bocage, bar, casse-croûte et concert !
Malgré ce que nous avons déjà pu maintenir et développer de l’expérience de la zad depuis l’abandon, les institutions gouvernementales et collectivités locales cherchent toujours à la reformater et à la faire entrer dans des cases beaucoup trop étriquées pour ce qui se vit ici. Leurs modèles sont plus que jamais obsolètes dans un monde bouleversé par la vague virale, à l’heure où l’évidence de la crise environnementale et sociale doit amener à prioriser partout le commun et la défense du vivant. Si l’emprise foncière des projets paysans liés au mouvement s’est stabilisée sur près de 360 ha depuis l’abandon, les autres enjeux, autour des habitats, de la forêt ou de la propriété collective, sont toujours en tension.
Le nouveau Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLUI), entre autre, continue à nier administrativement le caractère collectif et hybride de ce qui s’est constitué de spécifique sur la zad. L’Association pour un Avenir Commun dans le Bocage (AACB) a déposé un recours contre ce PLUI fin août. En pratique les habitant.es et usager.es de la zad, continuent encore et toujours à mettre en oeuvre des formes de vies foncièrement adverses à un aménagement du territoire assujetti aux logiques marchandes et individualisantes.
Le 5 octobre, le département et la préfecture organisent un nouveau COPIL (Comité de pilotage du projet agricole et environnemental sur l’avenir de la zad.) Nous appelons à un rassemblement dans la rue au même moment pour :
défendre les expériences d’habitats auto-construits et écologiques sur la zad ainsi que la reconstruction de lieux de vie et d’activités à l’emplacement des bâtis historiques détruits par le projet d’aéroport.
soutenir un modèle de prise en charge pérenne de la forêt de Rohanne en tant que « commun » par ses usager.es et avec le collectif Abrakadabois.
sauvegarder l’entremêlement des usages - agricoles, sociaux, artisanaux, culturels – et leur caractère collectif sur ce territoire.
rappeler notre lien au fourmillement du vivant dans ce bocage et notre volonté de développer une paysannerie qui permette de s’émanciper du caractère toxique des pratiques agro-productivistes.