Zone A Défendre
Tritons crété-e-s contre béton armé

Accueil > Ressources audiovisuelles > Chansons > Chansons de lutte

Chansons de lutte

dimanche 28 octobre 2012

Voilà quelques chansons composées ici et là, à l’occasion de manifs ou qu’on a reçu. N’hésitez pas à les entonner à chaque occasion ! Les émissions de radio et les morceaux de musique ont leurs propres articles.

Et c’est qu’il commence à y en avoir beaucoup !

Recueils

Chansons de lutte pour un autre monde que celui qui va avec l’Ayraultport

Brochure prête à imprimet

Voici aussi le livret de l’ACIPA regroupant une dizaine de chansons ci-dessus, entonné notamment pendant les tractovélos :

Un livre reçu de Angers


Les chansons

reçue après la manif du 27 février 2016 Modeste hommage à Boris Vian et son émouvant déserteur
Brolix. Comité de Blois Loir-et-Cher..

Monsieur le président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps.
Je suis lassé d’entendre
Que vous voulez construire
Un grand aéroport
A Notre Dame des Landes.
Monsieur le président
Il ne faut pas le faire
Nous ne sommes pas sur terre
Pour saccager les champs.
J’espère bien vous fâcher,
Il faut que je vous dise,
Ma décision est prise,
Je m’en vais résister.
Depuis que je suis né,
J’ai vu trop de péages
J’ai vu trop de barrages
Et beaucoup trop d’saccages.
La terre a tant souffert
Qu’elle est devant sa tombe
Et rêve d’un nouveau monde
Couvert de Zad fécondes.
Quand j’étais paysan,
On m’a volé ma ferme,
On m’a volé mes champs,
Et tout mon cher passé.
Demain de bon matin
Je fermerai ma porte
Au nez des années mortes,
Je deviendrai zadiste.
Je porterai ma vie
Sur les routes de France
De Bretagne en Provence
Et je crierai aux gens :
Refusez d’obéir,
Refusez de subir,
Refusez votre sort,
Non à l’aéroport.
S’il faut donner nos champs,
Allez donner les vôtres,
Vous êtes bon apôtre
Monsieur le président.
Si vous nous expulsez,
Prévenez vos gendarmes
Y’aura des barricades
Ils pourront pas passer

les nouvelles de 2015

Garde la paix

paroles Luciole, accords guitare Minga

La chanson avec les accords

[Refrain : ] Gardien de la paix Es-tu sûr qu’c’est bien elle que tu gardes ? Derrière ton bouclier, ouvre grands les yeux et regarde Ce sont tes enfants et tes sœurs sur les barricades C’est ton sang qui coule à chaque fois qu’on abat un arbre

Es tu sûr d’avoir choisi le bon camp ? Rêvais tu vraiment à ça quand t’étais enfant ? Si t’avais choisi ce métier pour protéger les gens Pourquoi es tu ici en train de protéger leur argent ?

[Refrain]

S’ils continuent comme ça à réduire la forêt à néant Que restera-t-il de la Terre pour nos enfants ? Si tu restes là, oui si tu les défends Tu cautionnes la folie de tous ces truands !

[Refrain]

Regarde comme on vit, regarde comme on y croit En construisant l’avenir, dans des cabanes en bois Crois-tu vraiment que c’est nous qu’il faut combattre En faisant ça, c’est l’utopie que tu matraques !

Regarde comme tu es bien plus armé que nous Avec tes grenades contre nos cailloux Si tu nous tabasses, si tu t’en balances Ce sera l’escalade de la violence

[Refrain]

Pose ton bouclier, prouve leur que tu existes ! Viens boire un café avec les ZADistes Quitte donc tes œillères, ton poste et puis tes chaines Cette Terre qu’on défend est aussi la tienne !

Pose ton bouclier, prouve leur que tu existes ! Viens boire un café avec les ZADistes Quitte donc tes œillères, ton poste et puis tes chaines Cette Terre qu’on défend est aussi la tienne ! Cette Terre qu’on défend est aussi la tienne !


Les déjà cultes et autres à apprendre...

Lèse Béton

Celle qu’on chante depuis un moment déjà, et qui n’a jamais été autant d’actualité !!!

1/
J’étais tranquille, j’étais peinarde
Bien au chaud dans mon lit
D’un coup l’huissier en a eu marre
M’a dit de dégager d’ici
On s’est r’trouvé au tribunal
Paraît qu’on f’sait qu’chose de mal
"Vous occupez des maisons vides
C’est trop stupide.

J’parie qu’vous travaillez même pas
Et qu’en plus vous vous lavez pas.
Les maisons que vous habitez
Vinci les veut pour faire du blé
Le mieux ce s’rait la destruction."
Moi j’y ai dit : "Lèse béton".

Il nous a dit d’la fermer
On s’est mis à chanter
On sait qu’ça va chauffer
On s’en fout, on est prêt.

2/
J’étais tranquille, j’étais peinarde
Je cultivais mon potager
D’un coup j’ai vu passer dix cars
Blindés d’policiers surarmés
Ils ont rampé dans mes courgettes
Pis m’ont regardé d’un air bête.
"T’es sur les terres de Vinci
Dégage d’ici."

Ils avaient beau se la péter
On était bien barricadé
Leurs hélicos, leurs lacrymos
On trouvait ça très rigolo
On s’croyait dans un film d’action
Moi j’y ai dit "Lèse béton".

Z’ont voulu nous taper
On a chouré leurs matraques
Là ils ont paniqué
On a gardé nos baraques.

3/
J’étais tanquille, j’étais peinarde
A saboter cett’ société
Quand deux-trois débiles en costard
Ont décidé d’aménager.
Pour contrôler la vie d’chacun
Vinci ne recule devant rien
"Rien à foutre de tous ces gens
Faut fair’d’l’argent."

Bétonner des terres agricoles
Et faire une grande mégalopole
Fais confiance à Jean-Marc Ayrault
Il est complèt’ment mégalo
Ils veulent imposer leurs avions
Moi j’y ai dit "Lèse béton".

Et à chaque forage
On fait un sabotage
On les emmerd’sans arrêt
Ils abandonnent leur projet.

La morale de cette belle histoire
C’est qu’pour détruire le capital
Pas b’soin qu’on attende le grand soir
Pour qu’ils tombent de leur piedestal
Quand à la fin d’une chanson
Ils s’retrouvent à poil et sans fric
Pas besoin d’imagination
Pour trouver la chute magnifique.


Le bocage il est pas mort

Tube en live puis en boucle sur radio klaxon pendant les expulsions fin octobre 2012 !

Oui, Monsieur le Préfet
Christian de Laverne
Nous sommes des terroristes
Comme tu dis aux journalistes

On fait des barricades
Pour faire chier ta flicaille
Nous sommes des terroristes
Comme tu dis aux journalistes

On veut pas d’aéroport
Le bocage, il est pas mort,
Ici c’est fantastique,
Quand il n’y a pas de flics

Jean Marc Ayrault ce sale con,
A détruit nos maisons
Lui c’est un terroriste
Du parti socialiste

Résistance et sabotage
Il faut que Vinci dégage
On en parle en collectif
Pour virer ce terroriste


Quelque Chose contre Vinci

Vinci Halliday

Intro
E F#m7
A vous autres, hommes de pouvoir et aménageurs de nos vies
E/G# A
qui mettez tant de temps à vous retirer du jeu,
C#m
Mais nos luttes contre vos rêves
G#m F#m B
vous poussent hors de nos vies, ces luttes longues et nécessaires...

B E
On a tous quelque chose en nous contre Vinci
F#m7 E/G#
Cette volonté de leur pourrir la vie
A C#m
Ce désir fou d’les dégager d’ici
G#m F#m
Ce rêve en nous d’y rester pour la vie
Quelque chose contre Vinci

Cette force qu’aménage not’ cadre de vie
Y a du pognon a s’ faire quand on détruit
Si peu d’pognon sans bétonner ici
B E F#m7 E/G# A C#m G#m F#m B
Quelque chose contre Vinci

B E
Ainsi vivait le groupe Vinci
E E/G#
Du béton d’Notre-Dame jusqu’à Kimki
A C#m
Partout où ils sont, , ils broient nos vies
G#m F#m
détruisent nos reves au nom de leur profit
B E F#m7 E/G# A C#m G#m F#m
Quelque chose contre Vinci

Comme des bulldos qui crâment quand on s’enfuit
A l’heure ou la lutte se poursuit la nuit
Non sans éclats et non sans bruits
Mille nuits sans lune après ils sont partis
Ainsi disparut le groupe Vinci

A certaines heures de la nuit
Quand le cœur de la ville s’est endormi
Il flotte un sentiment comme une envie
Ce rêve en nous d’les dégager d’nos vies
Quelque chose contre Vinci

Quelque chose contre Vinci
Et contre l’État aussiiiiiii
Y a quelque chose en nous contre Vinci
Oh contre Vinci

...
Y a quelque chose en nous contre Johnny


Flic sur la ZAD

Sur l’air de "flic de Paris" de Jean Jonas.

T’es v(nu pour expulser des gens
qui voulaient juste vivre tranquillement
Tranquille est-ce que ta conscience l’est
Ou préfère-tu ne pas y penser ?

Matraque facile et répression
Sont les mots d’ordre du bataillon
Qui n’est pas vraiment réputé
Pour avoir de la subtilité

T’es qu’un flic sur la ZAD
T’es qu’un flic sur la ZAD

T’y comprends rien à ces p’tits chemins
C’est tout boueux en plus il pleut
Y’en a marre de tous ces gauchos
Tu préfèrerais être au bistrot

Heureusement que t’as ton bouclier
Parce qu’ils font rien qu’te caillassere
Et puis y’a tes petites lacrymos
A leur balancer dans le dos

T’es qu’un flic sur la ZAD
T’es qu’un flic sur la ZAD

La Gaité que t’as muré
La Bellich’ que t’as brûlé
Toutes les cabanes qui sont tombées
Tu t’en fais une p’tite fierté

Mais au Sabot les feux s’allument
Tu toucheras pas à nos légumes
Nos maisons on les r’construira
Ne crois pas qu’on ait peur de toi

Pauvre flic sur la ZAD
Pauvre flic sur la ZAD

T’es v’nu défendre les intérêts
D’la société et du privé
De ces messieurs qui se croient
Monétairement dans leur bon droit

Mais cette terre aussi fait ses choix
Que tu la privatises ou pas
Et ceux qui l’habitent aujourd’hui
Sont bien les enfants d’Anarchie

Contre les flics sur la ZAD
Contre les flics sur la ZAD


Chant pour la ZAD

Alors qu’le climat est déréglé
Et qu’le pétrole vient à manquer
Ils veulent faire voler plus d’avions
Couler toujours plus de béton

Sur la ZAD d’Notre-Dame-des-Landes
Nos vies ne sont pas à vendre
Les vaches, les oiseaux, les tritons
Valent bien mieux que leurs cotations

Alors que la crise sévit dehors
Ayrault paie son aéroport
Il envoie les flics et les camions
Pour Vinci il ordonne les expulsions

Sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
Nos vies ne sont pas à vendre
Les chèvres, les moutons, les écureuils
Valent bien plus que leurs portefeuillees

Chili, Malaisie, forêt de Khimki
Vinci veut bétonner la vie
Partout chez nous sur cette Terre
Nos luttes n’ont pas de frontières

Sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
Nous inventons notre monde
D’entraide et d’autogestion
Bienveillance et jubilation !

ecoute ici


Sur l’air de Malbrough s’en va en guerre.

reçu du groupe qui se crée à Nice :

Ayrault s’en va en guerre, Matraque et lacrymogène !
Vinci est son compère.

Il fait construire à tort
Matraque et lacrymogène ! _Un grand aéroport.

A Notre Dame des Landes
Matraque et lacrymogène.
La campagne de Nantes.

Sur 2000 hectares,
Matraque et lacrymogène.
En France, ça devient rare.

Y squattent des résistants,
Matraque et lacrymogène.
On espère pour longtemps.

Malgré les bulldozers,
Matraque et lacrymogène.
Les flics, les militaires

Le béton se mange-t-il ?
Matraque et lacrymogène.
Bon appétit Vinci !

Cessons cette folie !
Matraque et lacrymogène.
Nos vies contre leurs profits !


Ami-e, entends tu le vol noir des avions dans nos plumes

sur l’air du Chant des partisans

Ami-e, entends tu le vol noir des avions dans nos plumes
Ami-e, entends tu les cris sourds d’un pays qu’on bitume ?
Ohé, habitante, occupante, et paysan, c’est l’alarme,
Ayrault et Vinci, arrêtons les frénésies mégalomanes !

Venez des campagnes, descendez des montagnes, camarades,
Sortez de vos poches, les marteaux et les pioches, l’attirail
Ohé, les zadistes, à vos frondes, vos cailloux, à vos rêves,
Ohé, saboteurs, les stopper ne tient qu’à nous, pas de trêve,

C’est nous qui brisons, vot’mafia, vot’béton, vos délires,
Les flics à nos trousses, et la rage qui nous pousse, on vous vire,
Il y a des pays où les gens sont comme des cons sous vos phares,
Ici, voyez vous, on vous laissera rien du tout, pas une are

Ici, chacun sait, vos travaux, vos méthodes, qu’on en crève,
Vinci, si tu tombes, un ami sort de l’arbre et t’achève,
Demain vos projets moisiront dans la pénombre, dans des soutes
On le sait comme on sait qu’dans la nuit la liberté nous écoute

Ami-e, entends-tu...
Ami-e, entends-tu...


A bas pétrole et béton

(d’après La blanche hermine de Gilles Servat) Des réinterprétations proposées par Esprit 68 : http://www.esprit68.org

J’ai rencontré ce matin,
Sur la route de Grandchamps,
Une troupe de marins,
D’ouvriers de paysans :

« Où allez-vous camarades
Avec vos fusils chargés ? »
« Nous montons des embuscades,
Viens rejoindre notre armée ! »

Refrain :
La voilà la Blanche Hermine,
Vive la mouette et l’ajonc !
La voilà la Blanche Hermine,
A bas pétrole et béton !

Ils disent « Nous partons de Nantes
Pour rejoindre les renforts,
Qui à Notre-Dame-des-Landes
Combattent l’aéroport. »

Je leur dis que c’est folie
D’affronter l’ordre marchand,
Ils me disent que c’est folie
D’attendre encore plus longtemps.

Refrain

Pour augmenter leurs profits,
Ils voudraient tout bétonner,
Emprisonner toute vie
Et abolir le verger.

Leurs ordures, leurs marées noires
Déjà nous ont envahis,
Nous combattons les pouvoirs
Qui flétrissent le pays.

Refrain

Leurs déchets dans l’atmosphère
Nous étouffent lentement,
Leur industrie mortifère
Nous condamne sûrement.

Le cancer nucléaire,
Pendant cent mille et mille ans
Empoisonnera la terre
Et condamnera nos enfants.

Refrain

Un troupeau de bêtes à cornes
A fait fuir les policiers ;
Pour des condés qu’on encorne
Aux vaches nous sommes associés.

Nous entrons en résistance,
Nous lutterons pour la terre ;
Elles valent mieux nos existences
Que leur folie suicidaire !

Refrain

Car de Plogoff au Larzac
Et du Val de Suze à Nantes,
Se lèvent les contre-attaques
A la folie dominante.

Alors ils m’ont convaincu,
J’ai pris mon fusil chargé ;
Je suis parti de ma rue,
Pour rejoindre leur armée !

Refrain -----------------------------------------------------

Les deux chansons suivantes ont été réécrites pour le PotColl, potager collectif des Lentillières de Dijon, mais à quelques détails près, elles sont chantables ici ! De la ZAD aux Lentillières, Non aux expulsions !


Le chant des maraîchers ;

(d’après Diggers’ song)

Les vieilles chansons de luttes anglaises sont toujours, hélas, d’une brûlante actualité. Le problème de l’accès à la terre, à l’échelle de la planète toute entière, continue notamment de révéler toutes les injustices et tous les ravages de l’ordre marchand. Pour bien le confirmer, et l’illustrer plus localement, nous avons tenté une adaptation rimée de la chanson des bécheux. L’histoire récente du Pot’Col’Le à Dijon a pu guider cette adaptation, mais finalement, c’est dans d’innombrable lieux en France, en Europe ou dans le monde que de nouveaux « bêcheux » ou de nouveau maraîchers sont appelés à se lever.

Vous tous les maraîchers, tenez bon, tenez bon,
Vous tous les maraîchers, tenez bon,
Quand vous revendiquez, la terre à défricher,
Les flics sont embusqués, ils se sont rapprochés,
Maraîchers, tenez bon !

De pelles et fourches armés, tenez bon, tenez bon,
Vous avez défilé, tenez bon,
Vous avez défilé, pour votre potager,
La foule rassemblée vous a encouragé,
Maraîchers, tenez bon !

Ils détruisent vos maisons, tenez bon, tenez bon,
Ils détruisent vos maisons tenez bon,
Ils détruisent les maisons, laissées à l’abandon
Menacent de prison, plutôt que d’en faire don,
Maraîchers, tenez bon !

Le maire s’est réveillé, tenez bon, tenez bon !
Il veut tout planifier tenez bon !
Pour les riches blasés, faire des éco-quartiers,
Les pauvres sont chassés, à qui donc se fier ?
Maraîchers, tenez bon !

Les promoteurs arrivent, tenez bon, tenez bon !
Les promoteurs arrivent, tenez bon !
Ils gagnent leur pognon, en coulant leur béton
Ils volent même votre nom, pour parquer les moutons,
Maraîchers, tenez bon !

Le profit est leur loi, tenez bon, tenez bon !
Le profit est leur loi, tenez bon !
Le profit est leur loi, le partage hors la loi,
Tout l’argent qu’ils emploient, la misère déploie.
Maraîchers, tenez bon !

Ils accaparent les terres tenez bon, tenez bon !
Ils vendent l’eau et l’air, tenez bon !
De scrupules privés, avec rapacité,
Aux compagnies privées, ils bradent la cité,
Maraîchers tenez bon !

Reprendre en main sa vie, tenez bon, tenez bon !
Cela commence ici, tenez bon !
Et sans propriétaire, ressusciter la terre,
Pour l’aimer toute entière, d’un amour libertaire,
Maraîcher gloire à vous !


La chanson du Sabot

d’après la chanson du Pot’Col’le (d’après La chanson du CMDO)

Le Sabot comme on l’appelle
C’est ce fameux potager,
Qu’armé-e-s de fourches et de pelles
Des ami-e-s ont défrichés.

Des navets par centaines,
Des carottes par milliers,
Des navets, des carottes, par centaines et par milliers !

Pour résister à l’appel
Morne du supermarché
Tous ces citadins rebelles,
Se sont mis à jardiner !

Des poireaux par centaines,
Des patates par milliers,
Des poireaux, des patates… et des cucurbitacées !

Mais gêné par la rengaine
D’ ces empêcheurs de bétonner
Jean Marc Ayrault non sans peine
A voulu les expulser.

Des courgettes par centaines,
Des tomates par milliers,
Des courgettes, des tomates, par centaines et par milliers !

Sous l’assaut des tractopelles
des cabanes sont tombées
Mais le potager rebelle
tôt ou tard va repousser !

Voilà un an qu’il appelle
Les voisins à bien manger
En remplissant leurs gamelles
De légumes à partager !

Des salades par centaines,
Des radis par milliers,
Des salades, des radis, par centaines et par milliers !

La révolution, la Belle,
Agite le potager,
Elle pousse ses radicelles,
C’est l’affaire des jardiniers !

Des panais par centaines,
Des oignons, par milliers,
Des panais, des oignons, par centaines et par milliers !

Facultatifs :
Le vieux monde se craquelle
D’à peu près tous les cotés,
Quand le nouveau se révèle
Sous les coups des jardiniers !

Des topis, par centaines
Des nambours, par millires,
Des topis, des nambours, par centaines et par milliers !


Il était un premier ministre

sur l’air de Il était un petit navire

Il était un premier ministre
Il était un premier ministre
Qui voulait tout ,tout, tout ,tout bétonner
Qui voulait tout ,tout, tout ,tout bétonner
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT
Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT
Ton aéroport ,ne se f’ras pas

C’est notre DAME DES LANDES (bis)
Que t’as décidé de sacrifier (bis)
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT
Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT
Ton aéroport ,ne se f’ras pas

Mais notre DAME DES LANDES (bis)
Ne se laissera jamais abusée (bis)
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT
Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT
Ton aéroport ,ne se f’ras pas_

A ton service, tu as tes flics (bis)
Pauvres larbins au service du fric (bis)
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT _Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT _Ton aéroport ,ne se f’ras pas

Face à tes armes, nous résistons (bis)
Ensemble, nos armes c’est l’union (bis)
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT
Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT
Ton aéroport ,ne se f’ras pas


LE FOL AEROPORT DE NOTRE DAME DES LANDES

Paroles et musique : la Parisienne Libérée : http://www.laparisienneliberee.com/le-fol-aeroport-de-notre-dame-des-landes/ [citation F. Hollande]

Le projet ambitieux dans les années soixante
D’un Concorde radieux, d’une industrie qui chante
Le projet innovant des années soixante-dix
Il faut dorénavant que chacun atterrisse
Le projet oublié des années quatre-vingt
Le pétrole a flambé tout ça ne sert plus à rien
Le vingtième siècle est mort, plus personne ne demande
Le fol Aéroport de Notre Dame des Landes
Quand soudain par magie, le monstre est ranimé
Le Grand Hub a surgi prêt à tout bétonner
Adieu les salamandres, le bocage va fermer
Ya du terrain à prendre et de l’argent à gagner,
Le kérosène est cher, promis ce sera le dernier
Mais comme pour l’EPR, pas question de renoncer
On sait bien qu’on a tort mais il faut qu’on défende
Le fol Aéroport de Notre Dame des Landes
[Citation P. Lapouze]

Ya juste quelques centaines de caïds surarmés
Ya juste un hélico et un petit peu de fumée
Deux lignes de camions blancs, une ronde de camions bleus
Et partout dans les champs des vaches qui ne font pas meuh (bis)

L’a fallu enterrer quelques tritons crêtés
Mais pour monsieur le prefet tout s’est très bien passé
Une action héroïque en milieu difficile
Des noms énigmatiques, une poésie hostile :
Le Liminbout, le Tertre, le Sabot, la Vache rit
La Saulce, les Planchettes, Bel air, le Pré failly,
L’Isolette, la Gaîté, le Phare, la Chèvrerie,
La Bellich’, les Rosiers, la Cabane, la Sècherie…

Ya juste quelques centaines de caïds surarmés
Ya juste un hélico et un petit peu de fumée
Deux lignes de camions blancs, une ronde de camions bleus
Et partout dans les champs des vaches qui ne font pas meuh (bis)

C’est une concertation d’un genre déconcertant
Et pour la transition, ça transit bizarrement
Oignons contre lacrymos, chacun son style de bottes
Jusqu’au dernier poireau, jusqu’à l’ultime carotte
Tout est mondialisé cependant jusqu’ici
Y’a pas de curé nantais en vente au duty free
Non tout n’est pas perdu, c’est pas dit qu’on se rende
Au fol Aéroport de Notre Dame des Landes

Ya juste quelques centaines de caïds surarmés
Ya juste un hélico et un petit peu de fumée
Deux lignes de camions blancs, une ronde de camions bleus
Et partout dans les champs des vaches qui ne font pas meuh (bis)


Rondes de St Vincent

Suite à une demande, voilà les paroles de deux ronds de St-Vincent qu’on a chanté ; dansé dans une bonne ambiance à la Bogue samedi soir à Redon

Sur l’air de "C’est à dix heures les gars, Mr. l’curé n’veut pas" :

C’est à dix heures les gars, ici on n’en veut pas
Ici on n’en veut pas d’un autre aéroport
On veut des champs, du foin pour nos herbivores

Sur l’air de "Il est passé par chez nous 10 fileurs de laine :

Il est passé ; par chez nous 10 cars de CRS
Le 1er qui est passé ; saccaji, saccagea
Le 1er qui est passé ; a tout cassé dans les bois


NOTRE DAME DES OISEAUX DE FER

(Hamont-Martin Quintet)
http://youtu.be/WOzx5btDCp4

On veut du silence et du temps
On veut sortir à la lumière
On veut cultiver nos enfants
Et on veut cultiver nos terres

Notre Dame des landes de terre
Notre Dame des chemins de long
Notre Dame des oiseaux de terre
Notre Dame des livres et des sons

ON NE VEUT PAS DE TANT DE TEMPS
ON NE VEUT PAS DE TANT DE FER
POUR LES AVIONS IL N’EST PLUS TEMPS
ON NE VEUT PAS DE VOTRE ENFER
NOTRE DAME DES FILS DE FER
NOTRE DAME DES ROUTES ET DES PONTS
NOTRE DAME DES OISEAUX DE FER
NOTRE DAME DES BÊTES À BÉTON

Du ciel est descendu le vent
Du ciel est descendu le vert
On ne veut pas que du ciel descendent
Des cendres de mort et de fer

Pas de piste aux oiseaux de fer
Pas de fer en place des oiseaux
Que c’est triste un monde sans chair
Que c’est cher un monde de sots

Refrain

On a mis tant de temps de temps
On a mis tant de temps à faire
Et maintenant tenant tenant
Et maintenant faudrait défaire

La mort des fermes du bocage
La mort de chemins des oiseaux
La mort des mares, la mort des vaches
La mort du lait, la mort de l’eau

Refrain

L’autre jour en m’y promenant
J’ai vu le vol d’une hirondelle
J’ai vu qu’elle avait du tourment
C’était le retour du printemps


Sur l’air de La Ballade Nord Irlandaise

J’ai voulu planter ormes et frênes,
Là ou l’aire-aux-porcs n’en verra jamais
Là où les brutes n’ont pu faire jeter
Que des grenades lacrymogènes

Jusqu’à Vigneux mon village chéri, _Sur mon mulet j’ai chevauché
J’ai dit aux hommes qui expulsaient
Je viens planter du céleri

Buvons un verre, allons pécher
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque poireaux, carottes et navets
Dans le silence ne cessent de pousser

Choisissez la vie, plantez des chênes
Sous aucun avion la laitue ne se plaît
C’est bien l’humus, pas le kérosène
Qui fait pousser le potager

Je voulais planter un cerisier
Là où l’aire-aux-porcs n’en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté


Mon faux amant de Notre Dame

(sur l’air de l’amant de St-Jean)

je sais bien pourquoi j’allais lutter
A Notre Dam’ / pour l’enquète
La matraqu’ d’un beau bleu m’a chopée
J’en suis restée tourneboulée

J’ai bien failli perdre la tête
Gazée, enfumée jusqu’aux yeux
Comment ne pas croir’ à ses arguments
bien assénés à coups de pieux
Il a tout pour lui, la loi, la forc’
Et tout le temps requis
Oui, il a la loi
Mais ces nous qui
Avons le droit

Alors fier’ et sans m’décourager
j’ai entrepris d’le convaincre
Car tous doiv’nt devenir nos alliées
Par les idées nous allons vaincr’

Oui, les bleus vont perdre la tête
rejeter le casqu’ et la matraqu’
Quand ils comprendront que les intérets
Qu’on leur fait servir sont privés
Que c’est pour l’PS, Vinci,
Et les spéculateurs aussi
qu’ils couvr’nt les forag’s
et la destruc-/-tion du bocag’

Il n’y aura pas d’aéroport
Demain à Notre Dame
Bien que sans armes nous sommes forts,
Et c’est tous ensemble l’on gagne !

La la la la la ....

Autre version :
Je ne sais pourquoi j’allais lutter
à la ZAD au rosier
Mais quand Vinci a débarqué
j’ai commencé à me révolter

comment ne pas battre le pavé
pour la terre pour la sauver
car on ne croit plus aux doux mots d’Ayrault
quand ils sont dit dans les journaux

moi qui lutte tant
je ne crois plus à ce gouvernement
je reste perché, avec volupté
dans ma chênaie


Aycatombe

Sur la zad d’ Notre-Dame-des-Landes,
A propos d’un aéroport,
Résistait une sacrée bande
Contre des milliers de pandores.
Malheureus’ment pour ces derniers,
Les autochtones aimaient la vie
Et ne se laiss’raient bétonner
Mêm’ pour tout le fric de Vinci.

Au début, ils furent une dizaine,
Simplement quelques paysans,
A n’ pas vouloir vendre leur peine
Contre quelques poignées de francs.
Mais l’Etat, ce petit futé,
En corrompit un ou deux.
Le projet fut abandonné,
Pour le plus grand bonheur des gueux.

En arrivant à la mairie,
Ayrault voulait un grand projet,
Car aucun grand n’en peut fair’ fi,
Il reprit le projet mort-né.
Du fait d’ sa générosité,
Enfin, cell’ qui engraisse les gros,
Il décida de déléguer
Et fît à Vinci ce cadeau.

Face à ce couple de barbares,
Une fois de plus, le peupl’ gronda.
Cette fois, ils n’ cèd’raient pas un are
A cette espèce de mafia.
Un’ centaine vinrent les aider
Afin d’occuper le terrain
Mais les flics allaient les virer.
Heureusement, ce fut en vain.

Leur retour est inévitable,
Et à grands coups de barricades,
Chaque fois un peu plus durable
Pour contrer cette mascarade.
Enervés par cet entêtement,
Ayrault, Vinci frappèrent fort
Et d’un coup de flics seulement,
Détruisent et virent ces anars.

Face à c’la, il ne leur restait
Plus qu’une seule solution,
Rien d’autr’ ne pouvait les sauver :
Qu’une énorm’ manifestation
Tout c’ béton était tell’ment glauque
Que tout l’ mond’ s’y est opposé.
On n’ vit pas la moindre matraque,
A croire qu’ils manifestaient !

On n’ vit pas la moindre matraque,
A croire qu’ils manifestaient…


Mes petits chiens

sur l’air de la chanson « Le poinçonneur des lilas » Auteur : Jean Marc Ayrault !

Je suis le Ayrault de c’bled là
je suis arrivé au sommet d’l’état
je mène toutes les affaires
d’une main d’fer
dont celle que je veux à tout prix
mon grand aéroport chéri
c’est ma grande oeuvre, c’est mon Versailles
qui fait crier toute la piétaille
mais j’ai trouvé parmi elle
des éléments fidèles
à qui j’ai donné mission
d’enfumer la rurale population

mes p’tits chiens, mes p’tits chiens, mes bons petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
je les tiens en laisse
j’leur fais des caresses
à mes chiens, à mes chiens, à mes petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
mes petits chiens, mes petits chiens
mes petits chiens, mes petits chiens

Ils rêvaient de hautes fonctions
loin des bouses et merdes de cochons.
je leur ai filé des sièges
beaux privilèges
dont ils me seront gré demain
quand par les landes et les chemins
la piétaille prendra le maquis
contre mon aéroport chéri
De partout montent des voix
j’suis aux abois
mais je l’ai dit, je suis tenace
mordez, soyez de ma race

mes p’tits chiens, mes p’tits chiens, mes bons petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
Vous aurez des croquettes
dans de belles assiettes
marquées à vos noms de petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
mes petits chiens, mes petits chiens
mes petits chiens, mes petits chiens

Mais aboyer ne suffit pas
J’vais maint’nant leur rentrer dans l’tas
Je lâche mes rotwaillers
j’démarre mes bulldozers
Elle est ouverte la chasse à l’homme
Elle durera plus que l’automne
Pendant que mes grosses bêtes déchirent
Lèchez mes pompes, faites les reluire
On m’dit qu’ j’m’enlise
Sortez-moi de la mouïse
Si ça tourne mal pour ma cravate
Vous aurez la queue entre les pattes

mes p’tits chiens, mes p’tits chiens, mes bons petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
Et je vous laisserai vous démerdez
avec la piétaille de vos contrées
C’est ça la vie des petits chiens, des petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
des petits chiens, des petits chiens
des petits chiens, des petits chiens


Les tritons d’abord

Salut, Et une chanson de plus, une ! Elle se chante sur de "Les copains d’abord" de Georges Brassens et je ne fais toujours pas de mp3. Une fois de plus, libre aux chanteurs-euses d’en faire ce qu’ils veulent ! Bonne lutte et bon chant !

On n’était pas des terroristes
Ni anarchistes, ni mêm’ gauchistes
Juste des amoureux d’ la vie
Amoureux d’ la vie
On était là pour la sauver
L’empêcher d’ se fair’ bétonner
En bref, la préserver d’ Vinci
Préserver d’ Vinci

Notr’ mod’ de vie, l’autonomie
On prouv’ que c’est pas d’ l’utopie
N’en déplaise à ces bétonneurs
A ces bétonneurs
Nous, on se bat pour les tritons
On refuse tous leurs avions
Et on scande : « Les tritons d’abord ! »
Les tritons d’abord

Prêts à tout pour les protéger
Tout le bocage résistait
Afin de foutr’ les flics dehors
Foutr’ les flics dehors
Car ils sont au ordr’ de Vinci
Cela en fait donc des enn’mis
Bien entendu, enn’mis d’ la vie
Ennemis d’ la vie

Ayrault, l’ commandeur de c’ projet
Voulait vraiment nous l’imposer
Peu import’ les tritons tués
Les tritons tués
Lui, c’ qu’il voulait, c’est le « progrès »
Et rien ne pouvait l’arrêter
Le contrair’ , on lui a prouvé
On lui a prouvé

A chaque fois qu’ les flics nous viraient
Plus nombreux, nous on revenait
Et, à chaqu’ fois, on r’construisait
On reconstruisait
Contre leurs matraqu’, leurs lacrymos
Leurs pell’teuses, leurs hélicos
On montait quelques calicots
Quelques calicots

Qu’ils nous vir’ , nous foutent en prison
Ces flics, ces juges, ces barons
On vaincra contre l’oppression
Contre l’oppression
On s’en fout, on est des millions
A savoir qu’on a raison
De gueuler contr’ la destruction
Contr’ la destruction

Vinci, l’Etat et sa flicaille
Veulent leur aéroport d’ bétail
Arguant que l’av’nir c’est l’ béton
L’av’nir c’est l’ béton
Nous, les défenseurs de la vie
On en veut pas d’ leur monde pourri
L’av’nir c’est les tritons d’abord
Les tritons d’abord

Vinci, l’Etat et sa flicaille
Veulent leur aéroport d’ bétail
Arguant que l’av’nir c’est l’ béton
L’av’nir c’est l’ béton
Nous, les défenseurs de la vie
On en veut pas d’ leur monde pourri
L’av’nir c’est les tritons d’abord
Les tritons d’abord !


Le verte ZAD

Sur l’air de la blanche hermine : (refrain)

La voilà la verte zad
elevons des barricades
La voilà la verte zad
Dev’nu blanche sous tes grenades

(refrain)

J’ai aperçut ce matin par la haie du sabot
Un convoi de pantin à la solde d’ago
Ou allez vous abrutis avec vos camions désuets
Cette terre produit comme fruit des barricades et des pavés

(refrain)

Ou allez vous abrutis avec vos camions désuets
Cette terre produit comme fruit des barricades et des pavés
Cette terre est à personne et encore moins à toi
La nature que tu betonne et que tes sbires s’octroie

(refrain)

Cette terre est à personne et encore moins à toi
La nature que tu betonne et que tes sbires s’octroie
Mais tu n’ai pas bien compris qu’on est pas la sans raison
Et que si on reste ici c’est qu’on pense à nos rejetons

(refrain)

Mais tu n’ai pas bien compris qu’on est pas la sans raison
Et que si on reste ici c’est qu’on pense à nos rejetons
Tu te base sur une énergie qui va plus exister nous on défend nos brebis
qui s’ront toujours d’actualité

(refrain)

Tu te base sur une énergie qui va plus exister nous on défend nos brebis
qui s’ront toujours d’actualité
Ta connerie est infinie et nous en deduisons
Que t’es payé par Vinci et qu’au bande sur les avons.

(refrain)

Ta connerie est infinie et nous en deduisons
Que t’es payé par Vinci et qu’au bande sur les avons.
Et tu te crois invincible toi et ta p’tite armée
Mais tu es dev’nu la cible de mes rires et d’mes pavés

Revolutionnairement, armel piquet


Pré-carrisation

Ce matin j’ai rentré / à l’abri mon bétail
Pour le temps de cultiver / mon champ de bataille
Puisqu’il est évident / qu’ils nous prennent pour des veaux
Vu que not’ dévotion / n’va pas pour l’aviation

Ce matin la rosée / qui se pose sur la paille
A un goût d’y a trente années / d’aut’ luttes contre la grisaille
Ils nous disent d’atterrir / ce sera bon pour l’éco
On n’est pas prêt de décoléré / ni de changer de coloration

(Refrain)

Veni vidi vici Vinci
Veni vidi vici Vinci et compagnie
Veni vidi vici Vinci
Veni vidi vici Vinci et compagnie

Aujourd’hui dans mon pré / on prépare les semailles
Sur une Terre dés-acaparée / faire germer des mondes qui ne s’assaillent
Mais pour l’heure l’avion l’avion / ça fait lever les poings
Et le cours de l’action / dans les fouilles des barons

Mille fétus même ténus / tiennent tête à la tenaille
Développement, mégalopol-/ -itique, fric et flicaille
Contre les forces d’éviction / nous rassemble une conviction
Que pour relier et nourrir les hommes / faut moins d’goudron et de béton

Refrain

Et demain que du grain / ou béton, bitume, ferraille
Pousse sur mon lopin / sauver, perdre mon travail
Ce pré carré de décision / n’est pas leur, n’est pas mon
Commun de tous, heure d’révision / d’leurs courses à la précarisation

Refrain

Nicolas L. (2012)


DANS LES CHAMPS D’NOTRE DAME

sur l’air de : Dans les rues de Paname

Dans les champs d’Notre Dame,
Errant dans le bocage
Y’avaient un tas d’condés,
Qui furieux s’agitai-aient

Les gendarmes s’essouflaient,
les CRS s’énervaient,
les hélicos patrouillaient,
mais Ayrault se cachait, car …

Dans les rues (bois) d’Notre Dame,
Toute une foule de quidams,
Venus de toute la terre,
Protestaient de concert

« NON A L’AEROPORT
ON FOUTRA VINCI DEHORS,
VACHES, CABANES ET LEGUMES,
MAIS SUR LA ZAD, MORT AU BITUME »

Mais croyez moi bientôt,
Les flics auront du boulot,
Car le flot des opposants
Grossit inexorablement

Un jour, toutes nos chansons,
C’est sur, vous désarmeront,
Il n’y aura plus à Notre Dame,
Que d’la joie et plus de drames
Ton projet était pourri
Ayraut, t’as rien compris
Va t’en, remballe ton Vinci,
Ayrault, t’es fini

salut la zad Une chanson illustre à merveille la situation : "Les Yankees" de Richard DESJARDINS


Au grand dam des Landes

sur l’air de « Fernande » de Georges Brassens

Suivant avec zèl’ Prométhée,
Le premier ministre Ayrault,
Et à grands coups de lacrymos,
Veut nous imposer son projet

Refrain :
Quand j’ vois c’ projet plein d’ béton
Je dis non, je dis non
Quand j’ vois tous ces avions
C’est toujours non !
Quand j’entend c’ que dit Ayrault
Alors, vraiment, c’en est trop
Et la récup’ des Verts
Plus qu’ tout, ça m’ fout les nerfs
Ils nous prennent pour des cons
Sur la ZAD, restons !

Soucieux d’ préserver leurs mandats,
Les élus écologistes
Malgré l’horreur productiviste,
Jusque là ne nous sout’naient pas.

Refrain

L’Etat voulait nous fair’ craquer
Avec ses flics, ses camions.
Mais l’ jour d’ la mobilisation,
La flicaille est restée cachée.

Refrain

Eprouvant l’ besoin d ’se monter,
Mélenchon et les Verts
Contre Ayrault affichent leur colère
Du moins sur les plateaux télé…

Refrain

Moi, j’y ai vécu à Notre-Dame,
Construit mon coin aux Planchettes,
Et contrair’ment à ces starlettes,
J’ai combattu le macadam.

Refrain

Et je vais finir cett’ chanson
En demandant aux zadistes
Que leur indépendance persiste
Malgré ces récupérations.

Refrain


Les agités du bocage

L’ère tombe ? (Ayrault Tombe) sur l’air d’Hécatombe

Dans les contrées d’notre dame des landes
Pour un paquet de hautes ambitions,
Une poignée d’parvenus vendent
Un projet d’aéroport bidon

Deux mille hectares agricoles
Vont passer sous le béton
Et on nous demande sans cabriole
D’valider la compromission

Que nenni messieurs les autocrates
Parmi toutes nos intentions,
Il y en a quelques unes qui grattent
Et volent plus haut que vos avions

Le « mariage pour tous » c’est aussi
Vinci & le PS unient
Pour défigurer la région
Avec les sous de la nation

Avec votre opération « César »
Regoûtez dont aux villages gaulois
Qui à travers les mémoires
Se passent très bien de vos lois

L’empereur par votre bouche
Voudrait proclamer à nouveau
« Veni-Vidi-VINCI », faire mouche ?
Mais va sonner complet’ment faux

L’aéroport n’est pas in-VINCIble
Car on l’a dans le collimateur _Il est même le cœur de la cible
D’occupants & d’agriculteurs

Nos désirs font désordre ?
Et quoi de plus étonnant,
Quand étriqué dans vos ordres
On devrait finir au couvent.

Résigné & assermenté
Chacun son poste, son clapier
Peur de faire déborder le vase
De nos rivières, ca m’rase

VINCI-tation à élargir la lutte
A bien d’autres aspirations
Pour construire de belles huttes
Et abriter nos inspirations

Transformer la société,
A petits pas, à petits bras
Réapprendre à échanger
Ce que l’on est, ce que l’on a.

Pas besoin de querozen,
le moteur de notre volonté
Va créer, c’est une veine,
Des modes de vie autogérés.

Idées à coudre chevillées au corps,
tricotons, débroussaillons,
Courage, filons vers l’age d’or,
Entremêlons nos expérimentations.

Prenez la fourche, le sécateur
Et bientôt vous oublierez
Vos ambitions de dictateur
Y a bien mieux à partager

Prenons la fourche, le sécateur
Les planches, les clous & le marteau
Construisons, soyons acteur,
loin de l’ère du tout à l’égo


L’idéologie

sur l’air de « Le parapluie », de Georges Brassens

Détruisant tout sur son passage,
L’productivisme fait la loi
Il attend d’nous qu’on reste sages
Qu’on s’contente d’avoir un emploi.
A Notre-Dame, on lui résiste
En faisait rien d’autr’ qu’ l’autonomie
Ils prouvent enfin tous ces zadistes
Qu’on vit mieux en dehors de lui

Nous, on plant’ des carottes,
Contre le bruit des bottes
A les entendr’, on est dang’reux
Contre le bruit des bottes
Nous, on plant’ des carottes
La violence, elle vient d’eux,
D’ leur vote !

La réaction s’ fait sans attendre
Interdit d’ suivre notre propre voie,
Obligés de nous y soumettre :
Dans l’ progrès faut avoir la foi !
Les opposants d’ cette propagande,
Légalement s’ font écraser
Faudrait pas trop qu’on les entende
L’ capitalisme faut préserver.

Nous, on plant’ des carottes,
Contre le bruit des bottes
A les entendr’, on est dang’reux
Contre le bruit des bottes
Nous, on plant’ des carottes
La violence, elle vient d’eux,
D’ leur vote !

Comme on veut pas suivre leurs ordres,
Ils nous envoient leurs CRS.
Ils veulent vraiment pas en démordre,
On s’ croirait en URSS…
On reste là face aux pandores,
On se bat contre l’oppression
Il arriv’ra enfin l’âge d’or
Et peu importe la prison.

Nous, on plant’ des carottes,
Contre le bruit des bottes
A les entendr’, on est dang’reux
Contre le bruit des bottes
Nous, on plant’ des carottes
La violence, elle vient d’eux,
D’ leur vote !


Chant des partisans de la ZAD

Ami, entends-tu , le vol noir, des grenad’, sur nos plaines ?
Ami, entends-tu , Notre-Dame, des Land’, qu’on enchaîne ?
Ohé, citoyen, indigent et militant, c’est l’alarme,
Demain, les mafias, bétonn’ront mêm’ nôtre sang, et nos larmes

Ces rois, font la loi, leurs médias, nous dis’nt que, le mond’bouge
Les gros, pleins de fric, prenn’t l’avion, au-delà, dl’a mer rouge
Mais pour, nous les peupl’, y’a qu’la famin’ ou alors, la malbouffe
Qui vient des terrains, volés aux peuples lointains, qu’on étouffe

Deux ou trois nantis, veul’nt construir’, de nouveaxu Ayraultsports
Ils veul’nt nous chasser de nos terr’s, ils nous pouss’nt à la mort
Sortons, des placards, des planches puis des marteaux, et des clous
Pour fair’, des caban’, pour loger ceux qui résist’nt, aux sal’coups

Montons, des maisons, sur les terr’des proches paysans
Si des bulldozers, les détruisn’t, on les r’fra, comm’avant
Si des coups d’matraqu’, et des gaz mett’nt un des nôtres, par terre,
De nouveaux amis, rejoignent notre combat, soyons fiers

Cerveaux, sans esprit, vous croyez, nous pourrir, sous l’pognon
Mais vos beaux discours, ne sont que d’la poussièr’, de béton
Tout’vos infamies, ne font que mettre le mond’en déroute,
Menteur, tiens-ta bien, dans ta nuit la liberté nous écoute


pauvre petit CRS

pauvre petit CRS qui court qui cogne
qui serre les fesses
tous ces gugusses qui résistent comme un gros kiste ,
tu es pourtant bien méritant dans ton petit costume bien seyant
sur notre dame quand tu ratonnes la lande

pauvre petit militaire qui court qui crie qui fait la guerre
super entraîné il est vrai avant tout à ramper
à te coucher et courber la tête
pour lécher la main de ton bon maître
tu es prêt et ça te plaît à cogner cogner cogner

pauvre petit crs casqué botté suréquipé
il t’arrive de faire aussi marche arrière
quand une belle envolée de pierres
te fous la tête tout de travers
c’est ça aussi la vie au grand air

pauvre petit militaire qui tape, qui frappe
qui fait la guerre
quelles belles histoires à dire à tes enfants
oui j’ai frappé tiré cogné celui là j’lai même fini avec des coups de pieds
en toute en toute légalité, impunité

pauvres petits CRS plus ça tire et plus ça se lève
un vent mauvais souffle sur la lande
et vous fera Valls et guignols
entendre le son de l’ carmagnole
ah ça ayrault ça ira ça ira on rira


Manu Valls

sur l’air de « Manu » de Renaud

Eh Manu rentre chez toi
Ton Ayrault-porc s’fera pas
Ton bureau va fermer
Nous on a djà gagné

On pensait qu’un mec comme toi
ça pouvait pas s’acheter
Mais Vinci t’fait ramper
Avec ses gros billets
Oublie pas qu’c’est pas l’béton
Et tous tes gros avions
Qui nourriront nos enfants
Et leurs petits enfants

Eh déconne pas Manu
Viens pas couper not’ forêt
Un Ayrault-porc d’perdu
C’est cent tritons qui r’viennent

Tu nous as expulsés
On est tous revenus
Tu as dis « Ils m’font chier
J’vais leur taper dessus »
T’as envoyé ta flicaille
Par centaine dans les champs
T’as dis « Dégagez les !
Ça doit pas s’enkyster »
Ils ont eu l’air de cons
Face aux militants
ça ne les a pas empêcher
D’faire une centaine de blessés

Eh déconne pas Manu
C’est à nous qu’tu fais d’la peine
Une cabane de perdue
C’est 100 copains qui r’viennent

Eh Manu on est des Hommes
On est faits pour vivre libres
Mais surtout pas coupés
D’la nature pour longtemps
Nous z’otes ça fait un bail
Que l’on a tous compris
Que c’est pas ton béton
Qui f’ra respiré nos p’tits

Eh Manu vivre libre
C’est d’plus en plus difficile
Et c’est pas tes play-mobiles
Qui m ’f’ront courber l’échine

Eh déconne pas Manu
ça sert à rien la haine
500 CRS d’envoyés
C’est 1 000 Zadististes qui r’viennent

Là tu fonces dans le mur
Manu faut qu’tu t’arraches
Tu as tout essayé
Oui mais y’a rien qui marche
Toutes tes offensives
N’ont fait qu’nous renforcer
Et nous sommes TOUS liés
Contre vot’connerie « d’progret »
Dis leurs qu’t’es désolée
Qu’ta dû te gourer d’projet
Qu’tu préfères renoncer
Avant d’tout bazarder

Eh déconne pas Manu
Viens pas couper not’forêt
Un Ayrault-porc d’perdu
C’est plus d’1 000 arbres sauvés

Eh déconne pas Manu
ça sert à rien la haine
500 CRS d’envoyés
C’est 1 000 Zadistes qui r’viennent

Eh déconne pas Manu
C’est à nous qu’tu fais d’la peine
On t’laissera pas passer
On a déjà gagné


E R O T L A N T I Q U E

(sur l’air de "Les Prolétaires <http://www.youtube.com/watch?v=sN2i...> ", de Gilles Servat/)

Dans le ciel passent d’un air fier
Des avions venant de Londres
Le Caire ou Nice, ou Toulouse,
Ou des coins qui donnent le blues.
Y prennent place pêle-mêle
Businessmen ou fidèles
Des politiciens qui montent
Ou de ceux qui fuient, de honte.

Où loger tous ces avions ?
Les terrains sont chers !
Il faut bien qu’ils atterrissent
Se soulager des passagers
Et larguer ces gens pressés
Loin des villes, ou même à pied,
C’est pourquoi Nantes-Atlantique
Était vraiment trop pratique .

Associés, Ayrault, Vinci
Ont trouvé la solution.
Un bocage d’eau farci
Loin de la ville en question.
Les Nantais n’auront plus de lait,
Il faudra qu’ils prennent l’avion
Pour en trouver des godets
Ou se passer de potion.

Mais du lait au goût d’pétrole
C’est mauvais dans la casserole !
Rien ne vaut la vache laitière
Qui régale comme avant-hier.
En vélo on peut la voir faire
Par les sentiers de bonne terre.
C’est pourquoi Nantes-Atlantique
Était vraiment trop pratique.

Les camions ont tout cassé
Les pell’teuses ont tout tassé,
Les gars d’la maréchaussée
Ont protégé les stipendiés
Qui démolissaient la vie
Des pauvres gens tout marris
Dont les ancêtres avaient fait
D’une lande un vert palais.

Fini, l’herbe, c’est béton !
Même en vert, c’est pas coton.
Et les riches en tire viendront
Décoller du sol breton.
Le saccage aura coûté
L’exil de tous les fermiers :
C’est pourquoi Nantes-Atlantique
Était vraiment trop pratique.

C’est Vinci qui s’ra content :
Il aura l’argent de tous ces gens
Qui paieront ainsi l’impôt
Aux sociétés amies d’Ayrault.
Il n’y aura plus d’avions,
On reviendra au charbon.
Mais cela ne change rien
Pour qui a tous les biens.

La finance aura gagné
Les contrats qu’elle a fixés.
Les tritons vont se marrer
Avec des mares bétonnées.
Quant à l’homme qui porta
Ce dossier à bout de bras,
En boutant Nantes Atlantique
Dans l’Histoire il sera Unique !


Des Hans im Schlokedor

Chanson sur un air mosellan

il a tout ce qu’il veut.
Tout ce qu’il veut il ne l’a pas
Tout ce qu’il a il ne l’veut pas

Monsieur Ayrault vous êtes
Des Hans im Schlokedor
vous avez d’jà un aéroport
mais vous n’en faites qu’à votre tête

Monsieur Ayrault vous êtes
un enfant pourri gâté
Service public service privé
les deux ensmble vous confondez

Monsieur Ayrault sachez
qu’les citoyens savent raisonner
1 aéroport c’est assez
les salamandres peuvent exister

Pour Notre Dame des Landes
nous allons résister
Notre valeur : Fraternité
avecque tous les explusés


Démobilisation.

Voilà une petite chanson pour soutenir nos pauvres amis CRS enlisés

Voilà plus de deux ans qu’on a geler leur salaire,
On leur dit : « y’a plus un rond pour les fonctionnaires »
Et on dépense des millions pour polluer l’atmosphère.

Refrain :
Qu’est-ce qu’ils foutent ? Qu’est-ce qu’ils foutent,
Tous les jours et toutes les nuits,
Dans la boue et sous la pluie,
Pour défendre VINCI ?

On a déjà cent quarante trois aéroports,
On ne voit pas pourquoi il nous en faudrait encore
Alors que l’prix du pétrole bas tout les records !

Refrain

Ce projet d’aéroport date du siècle dernier,
Y’a longtemps qu’il est mort le premier qui a eu l’idée.
Si le projet tient encore, c’est entre des pattes graissées.

Refrain

Les préfets les baladent sans préavis.
On les déplacent comme des pions dans tous le pays.
Et pendant ce temps ils ne voient pas grandirent leurs petits.

Refrain

Ils étaient mieux considérés, avant, quand arrivé l’été,
Ils venaient surveillé qu’il n’y ai pas de noyé.
L’état maintenant ne leur demande plus que de taper.

Refrain

On réduit leurs effectifs comme peau de chagrin.
On leur payent plein d’explosifs mais plus un sous pour l’humain,
A Marseille y’en a même trois qui ont fait la grève de la faim.

Refrain

A chaque manifestation, c’est les gaz lacrymogènes !
Ils en prennent plein les poumons, à forces c’est cancérigène !
Et avec les explosions, bonjour les acouphènes.

Refrain

A force de respirer tout ce gaz lacrymogène,
Ils ignorent maintenant ce que c’est que l’oxygène.
C’est produit par les arbres que l’on coupent par centaines.

Refrain

Pour eux l’environnement, c’est un simple paysage.
Ils sont sur une zone humide, des champs et des bocages,
Là où ils sont passé, c’est plus qu’un carnage.

Refrain

L’état les manipule comme des moutons.
Les petits matricules vont défendre les grands patrons.
Et que mangerons leurs enfants quand il n’y aura que du béton ?

Refrain

Y’a un quart des paysans qui mettent la clé sous la porte,
Nourrir la population ça coûte plus que ça rapporte
Et ceux qui veulent travailler, l’gouvernement les déporte.

Refrain

Quand ils seront vieux, qu’ils demanderont leurs retraites,
Ils auront des clopinettes, de quoi s’acheter des sucettes
Et merci mon chien d’avoir taper sur des têtes.

Refrain

Quand ils quitteront leur caserne, espérant se reposer,
Leurs enfants seront grands, auront quitté le foyer
Et dans leur propre famille, ils seront des étrangers.

Refrain

Ils sont si lessivés qu’ils ne respectent plus le protocole.
Ils vont en terrain privé pour tirer sur les guibolles,
C’est toutes les forces de l’ordre qui deviennent folles.

Refrain

Les psychologues s’interrogent devant tant d’obstination.
Sont’ils tous conditionnés ? Ont’ils perdu la raison ?
Sont’ils tous sado-maso ? C’est une bonne question.

Refrain

Mais qu’est-ce qu’ils font là ? Où est donc leur intérêt ?
C’est à croire que l’état les a lobotomisés.
Le plus malin du tas s’est tiré une balle dans le pied.

Refrain


LA « VALLSE » CATALANE A NDDL

Paroles « Pierre GALLIEZ » Parodie de « LA VALSE BRUNE »

Refrain

C’est la « vallse » d’attaque
Des chevaliers d’la matraque
Des ces « vallseurs » qui traquent
Contre le peuple qui trainque
C’est la « vallse » débile
Des chevaliers des grands bals
Avec grenades ou flashballs
La « vallse » de nos imbéciles

1
A Notre Dame Des Landes
Y avait un petit Préfet
Il a truqué le budget
Pour faire passer le projet
A Notre dame des Landes
Les avions dans la lande
Pour u Ayrault qui confisque
Et néglige ceux qui critiquent

Refrain
C’est la « vallse » d’attaque
De ces ministres qui compliquent
De ces « vallseurs » qui provoquent
Par les armes et le feu répliquent
C’est la « vallse » d’attaque
De ces élus qui polémiquent
Refusant toutes les critiques
Cognant ceux qui revendiquent

2
En Chine, en Russie on pourchasse
Les opposants on les tabasse
En France pour le fric on saccage
Forets marais et aussi bocages
Pour des centrales, grandes surface
Pour des aéroports on efface
Nos belles contrées et paysages
Les élus tiennent à leur image

Refrain
C’est la « vallse » catalane
Du ministre venant d’Espagne
Du ministre qui bastonne
Et qui de la charge sonne
C’est la « vallse » qui gêne
La « vallse » inopportune
D’un élu qui cherche la Présidence
De notre beau pays la France


J’IRAI PAS A NDDL

Paroles Pierre GALLIEZ, Musique Gilbert BECAUD : un jour à Orly

1
Le nouvel escalier6 bloc 21
Là c’était un chouette boccage
Comme ma famille tout marchait bien
Avait acheté avant le saccage
On a le confort au maximum
On a internet et puis la TNT
On a la vue sur le pays Nantais
Le dimanche on irait bien au ciné
Pendant que mon père à la télé
Regarde avec envie le PSG
Moi je profite pour aller penser

Refrain
Je m’en vais l’dimanche à NDDL
Sur l’aéroport et je pense au passé
Y avait la des arbres et des fleurettes
Y avait là des agriculteurs
Des troupeaux et des éleveurs
Qui vivaient sans penser aux dettes

2
A sept heures et quelques tous les matins
La famille et moi non est réveillés
Sur le tarmac commence le tintouin
Des avions qu’on se doit de se lever
Quand le soir je retrouve mon lit
Ces Airbus qui sifflent et nous agacent
Je les déteste ces oiseaux de nuit
Je regrette le bocage de mon enfance

Refrain
Non j’irai plus jamais à NDDL
Sur cet aéroport voir toutes ces ailes
Des avions qui ne serviront à rien
Ayant privé la vie de tous nos biens
Je préfère les ailes des papillons
Que dans le bocage oui nous admirions

Refrain bis
Un jour de là haut NDDL
Ne sera plus qu’une virgule
Ils auront détruit notre nature
Pour sauvegarder leurs intérets
Ils auront tapé et cogné
Les « ayraultplanes » pouvaient décoller

Pour NDDL je renonce aux éventuels droits


NOUS N’IRONS PLUS AU MARAIS NDDL

Air « Nous n’irons plus au bois » (folklore) Paroles Pierre GALLIEZ, déposé SACEM

1
Nous n’irons plus au bois
Les taillis sont coupés
Nous n’irons plus au bois
Les marais sont asséchés

Refrain
C’est Monsieur AYRAULT
Qui leur donne l’assaut
M’sieur AYRAULT et M’sieur VALLS
Ils valsent et nous chassent
Allez, rasez, taillez
On est tous expropriés

2
Nous n’aurons plus d’bocage
M’sieur AYRAULT veut leur saccage
Nous n’aurons plus d’taillis
M’sieur AYRALT préfère les enrichis

Refrain
Et c’est Monsieur « VALLSE »
Qui mène la danse
Avec gendarmes et fliques
Ils y vont à la matraque
Allez cognez, tapez
C’est bon pour nous expulser

3
De bitume et de goudron
Nos marais recouvreront
Des Immeubles construiront
Des avions se poseront

Refrain
Pour eux on est « culs terreux »
Pour eux on est des « bouseux »
Aux usines, aux nantis
Permettront d’nouveaux profits
Allez, rossez, hurlez
On continuera à résister


Les politiciens candidats

D’après « Les comédiens » Charles AZNAVOUR

REFRAIN 1
Viens voir les politiques
Ces chercheurs de fric
Qui font un grand spectacle
Viens voir Monsieur Copé
Ses copains députés
Et ces riches qui nous taclent

1
Le candidat a besoin de voix
Et courtise tel un petit roi
Ce candidat dépense euros et argent
Pour rassembler militants
Il organise il et il paie comptant
Car cherche à faire des contents

REFRAIN
Viens voir les candidats
Le candidats Présidents
Qui essaient de se grandir
Viens voir les candidats
Du vote truquant résultats
A tout prix se faire élire

2
Sur les estrades sont montés et ont ri
Militants les ont applaudis
Ils ont parlé et ont surtout menti
De la politique ça fait partie
Les tricheurs, ont critiqué conspué
Leur ambition c’est leur notoriété

REFRAIN
Viens voir les candidats
Les candidats présidents
Qui se montrent les dents
Viens voir les candidats
Ces hommes qui ne font qu’rêver
Eux qui voudraient nous diriger

3
Ces petits rois, apprentis monarques
Se fichent pas mal de leurs adhérents
Avec eux des conseillers énarques
Qui en obtiennent titres et puis argent
Président pour les riches de l’argent
Et les pauvres se serreront les dents

REFRAIN 1


Appelez moi Camille !

Appelez moi Camille !
Parce que je refuse le flicage…
Appelez moi Camille !
Contre la destruction du bocage…
Appelez moi Camille !
Parce que je ne crois plus à la croissance…
Appelez moi Camille !
Pour vous appeler à la résistance…
Appelez moi Camille !
Parce que je refuse la violence policière…
Appelez moi Camille !
Parce que j’espère un monde plus solidaire…
Appelez moi Camille !
Contre ces gouvernants qui nous méprisent…
Appelez moi Camille !
Qui nous traitent comme des marchandises…
Appelez moi Camille !
Et pour ceux qui venus sur la ZAD,
Des campagnes et des villes,
Ont tenu têtes à toutes les brigades…
Appelez moi Camille !
Appelez moi Camille !
Contre le terrorisme en bleu…
Appelez moi Camille !
Contre les politiciens véreux…
Appelez moi Camille !
Car l’avenir dépend de notre action présente…
Appelez moi Camille !
Contre leur politique déshumanisante…
Appelez moi Camille !
Parce qu’un autre monde est possible…
Appelez moi Camille !
Parce que l’argent n’est pas invincible…
Appelez moi Camille !
Parce qu’on veut encore y croire…
Appelez moi Camille !
Car c’est nous qui portons l’espoir…
Appelez moi Camille !
Et pour tous ceux vivant sur la ZAD,
Qu’ils soient garçons ou filles,
Ont tenus bon sur les barricades…
Appelez moi Camille !
Appelez moi Camille !
Appelez moi Camille !
Appelez moi Camille…


Gare aux Camille

en hommage à toutes les Camille, j’ai un peu modifié la chanson de Brassens : Gare au gorille en espérant que ça apporte un peu de chaleur et de bonne humeur.. à bientôt

C’est à travers des tas d’brindilles,
Que les Camille de tout horizon,
Contemplent des rangs d’playmobils,
Sans souci du qu’en-dira-t-on.
Avec impudeur, ces volontaires
Lorgnent même un endroit précis
Que, rigoureusement ma mère
M’a conseillé de viser aussi...
Gare aux Camille !...

Tout à coup la route bien close
Défendue par la foule en mal
S’ouvre, on n’sait pourquoi. Je suppose
Qu’on avait du la fermer mal.
Le poulet déversant toute sa rage
Dit "ça ne passera pas l’hiver !"
Insultant tout notre courage,
Il prit nos pieds dans le derrière !
Gare aux Camille !...

L’patron de la ménagerie
Criait, éperdu : "Nom de nom" !
Observant son infanterie
Se faire insulter de cons !
Encore une charge qui avance
Les Camille résistent à nouveau,
Puis entament une belle danse,
En riant de tous ces charlots !
Gare aux Camille !...

Les courageux se précipitent
Avec leur convictions et buts,
Dans les cabanes qui abritent,
Le chaleureux coeur de la lutte ;
Les politiques se dérobent,
Manipulent médias magistrats,
Traitant le peuple comme des microbes,
A coups de bombes les scélérats !
Gare aux Camille !...

La Vache Rit est téméraire,
Le Chat Teigne comme le Rosier,
Rohanne est extraordinaire,
Non jamais vous n’les bétonnerez !
Les planchettes sont reconstructibles,
Le Sabot cherche des solutions,
Pour nous il n’y a rien d’impossible...
Le Bel Air n’aura pas d’pollution !
Gare aux Camille !...

Ecoutez députés et maires,
La voix des gens tant impliqués,
Ce projet aéroportuaire,
Est d’une totale absurdité !
Notre Dame des Landes est dépeinte,
Comme un ramassis de lurons,
Mais une fois la télé éteinte,
Aux doutes succède la raison !
Gare aux Camille !...

Le Liminbout et puis le Tertre,
Expulsés par des mains rigides,
Hauts lieux de vie de nos ancêtres,
Détruits par des êtres perfides !
Dans une violence sans pareille,
La lande résiste avec effroi,
C’est, j’en suis convaincu, la veille
Pour le peuple de faire de vrais choix !
Gare aux Camille !...

Posés sur leur siège éjectable,
Ayrault et Valls deViennent creux,
Et n’ont vraiment rien d’respectable,
Si c’n’est de nous faire rire un peu !
Le kyste enfle et devient même,
Aussi gênant qu’une meute de loups,
Un abcès n’est pas un diadème,
On n’lâche rien un point c’est tout !
Gare aux Camille !...

Mais, par malheur, si les Camille
Par VINCI doivent payer le prix,
Pas de pardons ni de broutilles,
Leurs actions marqueront les esprits.
Organisées telles des abeilles,
Sabotages et squats de mairies,
Résistance et cassages d’oreilles,
Nous défendrons notre maquis !
Gare aux Camille !...


Une autre version d’Aycatombe

Lors du week end du 24/25 novembre, j’ai pu voir que les gaz et les coups ne nous empêchaient pas de chanter. Alors pour faire honneur à notre résistance, j’ai emprunté à l’un des plus anarchistes des chanteurs français l’air de sa chanson Hécatombe (gendarmicide) librement adapté en version bocage ! Sur l’air d’Hécatombe de Georges Brassens (chanson gendarmicide)

Dans les Landes de Notr’Dame
En réponse au projet d’avions _Quelques centaines de braves âmes
Prirent maquis pour habitation
Venant de toutes les préfectures
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l’aventure
Essayer de les déloger

Or, sous toutes les cimes sans vergogne
C’est un usage bien établi
Quand le bleu fait sa sale besogne
Le Noir, le vert, s’associent
Ces résistants s’armant de courage
Et de quelques outils aussi
Crièrent en coeur « Vinci dégage ! » _« L’ayraultport est une infamie ! »

Le gendarme est un être veule
Derrière son bouclier, protégé,
Gaze oiseaux et écureuils
Ecrase les tritons crétés
La riposte fut immédiate
Et à l’image des insurgés :
Inventive et pas diplomate
Je m’en vais vous la raconter !

En voyant tous ces Playmobils
Casqués, rutilants, alignés
L’un prit une motte d’argile
Mélangée à du bon fumier
Sur l’épaulette du barbouze
Il rajouta trois galons
Du ton sur ton, merde sur bouse
Quel beau tableau crénom de nom !

Une équipe de chats teigneux
Armés de marteaux, planches et clous
Fit un village prodigieux,
Au son des chants et du biniou
Si les tractopelles tentèrent
D’aplatir ces lieux de vie
Sitôt une cabane à terre,
Ailleurs Il en repousse dix !

Les bétonneurs obstinés
Auxquels l’Etat fit allégeance
Virent la lutte se propager
Dans toutes les villes de France
Et partout où coeur vibre encore
On pousse le cri du bocage !
« De l’air, pas des aéroports !

Allez bon vent, Vinci dégage ! »
« De l’air, pas des aéroports !
Allez bon vent, Vinci dégage !


ZAD PACIFISTE MAIS RESISTANTE

Une chanson écrite en prison par Cyril qui s’est fait condamner en comparution immédiate fin novembre après s’être fait arrêter sur la zad par des gendarmes infiltrés sur une barricade.

Cette chanson se fredonne comme un chant de pirate

Refrain :
Nous ne sommes pas des criminelles, nous sommes des enfants
Nous nous battons pour la terre et non pour l’argent
Que laisserons-nous derrière pour tous ces enfants ?
Surement pas une terre meurtrie depuis trop longtemps.

Nous ne pouvons plus nous taire car l’erreur est flagrante
L’Etat reflète notre misère et en est conscient.
Pousse l’humain à bout de nerfà cause des dirigeants.
Dans une atmosphère austère et si méprisante.

Nous nous battons pour cette terre que nous aimons tant.
Pour combattre cette misère nous restons devants.
L’égalité sur cette terre n’est pas si flagrante.
Regarder autour mes frères l’ampleur est dégradante.

Pour nos soeurs et pour nos frères même pour nos enfants.
Le reflet d’une misère crée par tous ces gens.
De finance et de guerre nous ’nous laisserons pas faire.
En avant tous ensemble.

refrain
Que laisserons-nous derrière si ce n’est le temps de réparer cette terre qui nous offre tant.
Nous ne sommes pas des criminels nous sommes des enfants tous issus de la même terre celle de nos parents .

N’ayons plus peur de nous taire devant toute cette violence.
Envers nous envers la mère qui nous rend vivant.
Des cultures si différents et enrichissantes.
Pour combattre la misère qui est juste devant.

Allons marchons mes frères unis tous ensemble.
Montrons leur ni peur ni souffrance car nous nous sommes fiers.
De combattre vaillement mais pas pour la guerre.
Pour un futur rayonnant résistons mes frères.

Que laisserons-nous à nos enfants sûrement pas la misère.
Que le ministère comprenne que l’on ne peut se taire devant toute cette violence gratuite et volontaire nous ne pouvons nous taire.


sur l’air de "La Java des bons enfants".

Dans la forêt de Rohanne,
C’est Vinci qui est en panne
Leur projet d’aéroport
En est toujours au point mort.

Une résistanc’ fantastique
Leur a coûté cinquant’ briques
Ils croyaient avoir tout vu
Mais ce n’était que le début

Des poulets zélés vinr’nt vite
Des maisons furent détruites
Pas la solidarité
Ni le courage de résister

Le préfet, ses émissaires
Mêlés aux poulets vulgaires,
Se perdent dans le brouillard
Sous les pierr’s et les pétards

Contrair’ment à c’qu’on croyait,
Ils n’aiment pas que les pavés
Le bois, le feu et la bouse
Plais’nt aussi aux hommes de Lapouze

Voilà ce que nous avons
Pour faire la guerre aux avions
Et on préfère être entre amis
Que dans la genmerderie

Les socialos n’ont rien fait
Pour abréger les méfaits
D’l’infamie capitaliste
Mais heureusement vint le zadiste.

Il ne veut pas dégager _A toujours de quoi manger
Prêt à reconstruir’ son nid
Et leur pouvoir, il le nie.

Encore quelques beaux efforts
Et disons qu’on se fait fort
De régler radicalement
Leur problème d’aménagement.

Dans la forêt de Rohanne,
C’est Vinci qui est en panne
L’avenir radieux prend place,
Et le vieux monde est à la casse !


« Jean-Marc Ayrault T’es trop un blaireau T’es notre premier ministre Mais j’te trouve bien sinistre. Et ton aéroport, je n’en veux pas du tout. Ton aéroport, tu peux t’le mettre au trou.

NDDL ne déploiera pas ses ailes Car nous habitants on est pas con-tents. Ce n’est pas une question de temps, ni d’argent. Nous ce qu’on veut garder, C’est notre tranquillité Belle est notre nature, Elle le restera, c’est sûr

Jean-Marc Ayrault, tu n’es ni beau ni bio. Tes avions, ne voleront pas très haut. Ce n’est pas encore l’heure du Notre Dame- Paris. Elle ne viendra jamais ; je t’en fais le pari !

Nous on est des militants Pour aller de l’avant Avec tes CRS qui nous foncent dedans Tu te sens bien trop puissant. Arrête ton abus de pouvoir Car on va t’avoir. Ce n’est pas un hasard si aéroport Rime si bien avec gros PORC !

Tu peux garder tes Airbus, On préfère prendre le bus. Garde aussi tes Boeings, Ils sont bien trop bling-blings. On veut pas de tout ça, C’est bien pour les blaireaux. J’en vois un juste là Qui s’nomme Jean-Marc Ayrault.

Poum Poum ! »


JE N’SUIS PAS UN AYRAULT (zéro)

Sur l’air de : cf plus haut

Les soirs à Notre-Dame
Il faut trouver la flamme qu’il faut
Pour détruire ces kistes qui me veulent du mal
Qui me crient « Dégage »
Quand j’les gaze, c’est pas normal

A coup d’pelleteuse dans les arbres
j’ai fait pété les flammes qu’il faut
pour détruire la zad il me faut tout emporter
même c’ke ces tarés auraient bien voulu garder

Et pourtant aujourd’hui je suis fatigué
Et pourtant aujourd’hui je voudrais crier

« Je ne suis pas un Ayrault
Mes faux pas me collent à la peau
Je n’suis pas un Ayrault
Cet aéroport aura ma peau
Je n’suis pas un Ayrault, un Ayrault »

A coup de matraques dans la tête
je veux les mater toutes ces lopettes
je sais je vais loin mais je préfère m’enliser
plutôt que d’les laisser croire qu’ils vont me faire reculer

Et pourtant aujourd’hui je suis fatigué
Et pourtant aujourd’hui je voudrais crier

« Je ne suis pas un zéro
Faut pas croire ce que disent les journaux
Je n’suis pas un Ayrault
Cet aéroport aura ma peau
Je n’suis pas un Ayrault, un Ayrault »


MA FAMILLE HABITE EN LOIRE ATLANTIQUE

sur l’air du Loir et Cher

Ma famille habite en Loire-Atlantique
Ces gens-là sont fantastiques
Ils passent tout leur temps à construire des cabanes
Et à défendre des barricades
Je n’ai jamais eu grand-chose
Mais je les aime depuis toujours
De temps en temps je vais les voir
Je passe le dimanche sur la ZAD

Ils me disent, ils me disent
« Tu vis sans jamais voir un cheval, un hibou »
Ils me disent : « Tu passes plus
Pour admirer les tritons
t’es vraiment dev’nu un gros con »

On dirait qu’çà t’gènes de marcher dans la boue
On dirait qu’çà t’gènes de lutter avec nous
On dirait qu’çà t’gènes de marcher dans la boue
On dirait qu’çà t’gènes de lutter avec nous

Chaque fois que j’rapplique en Loire-Atlantique
Ils me parlent d’un aéroport
Un projet débile d’Ayrault et toute sa clique
Y répètent qu’y sont pas d’accord
Y’s’ battent pour la terre de Notre Dame des Landes
Mais çà s’passe aussi ailleurs
C’est l’avenir qu’ils cherchent à défendre
J’peux p’tèt pas rester spectateur

Ils me disent, ils me disent
« Tu vis sans jamais voir un cheval, un hibou »
Ils me disent : « Tu passes plus
Pour admirer les tritons
t’es vraiment dev’nu un gros con »

On dirait qu’çà t’gènes de marcher dans la boue
On dirait qu’çà t’gènes de lutter avec nous
On dirait qu’çà t’gènes de marcher dans la boue
On dirait qu’çà t’gènes de lutter avec nous


Cause toujours

Sur l’air de “J’ai rendez-vous avec vous” de Brassens

Le ministre député maire
Que l’on admire pas du tout
Nous envoi ses flics
Or de ses flics on s’en fout
Car toute la zad est debout
Des Alpes au Nord-Finistère
C’est tout un peuple avec nous
Et l’ministre deputé maire
va terminer dans la boue

Messieurs les gros actionnaires
D’vinci croient qu’avec des sous
Ils peuvent tout acheter
Or de leurs sous on s’en fout
Not’ monnaie c’est des cailloux
Qu’aux flics on lance des pierres
Ou qu’on échange entre nous
On défendra cette terre
Vinci va devenir fou

Messieurs les commissionaires
Sont en mission contre nous
Nous font des promesses
Or leurs promesses on s’en fout
On est pas dupe pour deux sous
Le blabla parlementaire
C’est bon pour leurs feuilles de choux
Toute la zad est en colère
Ca s’négocie pas du tout

La préfecture ce cerbère
Montre ses dents contre nous
Nous parle de sa loi
Or de sa loi on s’en fout
L’anarchie est parmi nous
C’est pas 500 militaires
Qui nous mettront a genoux
Pour eux ça va être galère
La fête continue pour nous !


1000 gendarmes

Sur l’air de “15 marins” (yoho une bouteille de rhum)

refrain :
1000 gendarmes attaquent les barricades
Sort ta fronde et prend ton lance-pierre
Ils ont des armes et tirent des grenades
La foule gronde et s’met en colere

Jean-Marc Ayrault a pris le commandement
Il est venu pour nous faire la guerre
Pas d’bol pour lui y’a des resistants
C’est la panique chez ses militaires

Refrain

L’gendarme mobile a pris la clef des champs
Ils sort tout droit des jupes de sa mere
Prend gare a toi, prend garde mon enfant
On va t’botter d’grand coups dans l’derriere

Refrain

Passe la nuit passera l’hiver
Passeront les 1000 militaires
Cesar verra tous ses legionnaires
Balayés par le vent libertaire


LES CHOUANARDS

Sur l’air de la blanche hermine, 2ème version

Sur la zad de notre dame
on croise de joyeux chouans (l’auteur assume)
sans la moindre peur à l’âme
filles du soleil et du vent

ils viennent de tous les pays
pour vivre dans la forêt
elles aiment tellement la vie
qu’elles veulent l’enraciner

refrain
les voilà les sangliers
prêt à tout pour notre terre
les voilà les fières laies
décidées à faire la guerre

mais les mangeurs de la planète
veulent encore tout bétonner
arrêter la belle fête
pour leur gros monstres d’acier

alors ils envoient les bleus
de l’horreur capitaliste
matraquages macavreux
pour liquider les zadistes

refrain
les voilà les sangliers
prêt à tout pour notre terre
les voilà les fières laies
décidées à faire la guerre

mais la forêt n’est pas tombée
la barricade a tenu
les tracteurs sont enchainés
le peuple ne sera pas vaincu

vinci mordra la poussière
ayrault sera au tapis
nous sommes dans la lumière
main dans la main pour la vie


A Vinci Il n’y’aura pas d’aéroport

sur l’air de Il n’y a pas d’amour heureux de Brassens

Vinci, Vinci, glouton en terr’s, en subventions
paraît qu’tu veux nous fair’ un bel aéroport
et que c’est pour le bien de toute la région
d’ses élus U-M-P,/ et d’ ses élus PS,
qui ont toujours voulu / pèter plus haut que leurs .... fesses
(variante deux dernières lignes,plus politiquement correctes
de ses divers élus, et de tes actionnair’s
Tous avec toi se fout’nt de gaspiller la terr’)

Refrain
Il n’y’aura pas d’aéroport
(Variante : Pas de nouvel aéroport)
Deux mill’s hectar’s perdus, tu crois qu’on laiss’ra faire,
Pour un projet pourri, / qui défie la raison
Nant’s Atlantiqu’ est loin / de la saturation
Nous on veut travailler,/ vivre sur cette terre
Deux mil’ hectar’s perdus, / tu crois qu’on laiss’ra faire

Refrain
Il n’y’aura pas d’aéroport
Plus HQE que çà, c’est vraiment pas possible
paraît qu’tu nous f’rais mêm’ un’ ferm’ pédagogiqu’
avec restitution du bruit et des odeurs
et autour du tarmac / quelques petites fleurs....
Non ça on n’en veut pas, ni ici ni ailleurs

Refrain
Il n’y’aura pas d’aéroport
Jeun’s et vieux habitants, nous sommes solidaires
On continue à s’battr’ / contre les expulsions
et les propriétair’s r’j’tt’nt tes propositions
D’rachat amiabl’ assor / ti de coups de bâtons
Jeun’s et vieux habitants, nous sommes solidaires

Refrain
Il n’y’aura pas d’aéroport


Résistez à Notre Dame des Landes...

l’air de Jean-François de Nantes

(C’est Jean François de Nantes Oué Oué Oué, Gabier sur la Fringant’ Oh ! mes bouées, Jean-Françoué) Remarques Lorsqu’un e est écrit, il doit être prononcé ; les apostrophes indiquent au contraire qu’il faut avaler la voyelle muette : ex : Notreu Dameu des Landeu mais résistançoh mes bouées (le e n’est pas prononcé) de nombreux choix sont possibles à la place de Jean Françoué : résistez, v’nez lutter, mais aussi viens lutter, (ou autre à votre choix : on n’est pas obligé de dire tous la même chose On peut modifier, ajouter, supprimer ... Pour version courte 1, 2, 3, 4, 5, 8, 12, 14, 15

_1
Notre-Dame des Landes
Oué Oué Oué
Poursuit sa résistanc’ Oh ! mes bouées
Résistez !
2
Contr’un projet funeste
Oué Oué Oué
Dépassé, titanesque’ Oh ! mes bouées
Résistez !
3
S’agit d’un pseudo transfert
Oué Oué Oué
De l’aéroport Sud Loir’ actuel
Résistez !
4
Bien loin d’ la saturation
Oué Oué Oué
Il voit baisser sa fréquentation
Résistez !
5
Demain y’a plus d’pétrole
Oué Oué Oué
Sûr qu’çà va multiplier les vols
Résistez !
6
La sécurité d’Nantes
Oué Oué Oué
C’est un’ vraie exigenc’ Oh ! mes bouées
Résistez !
7
Mais d’autr’s techniqu’s d’approche
Oué Oué Oué
l’assur’nt dis’nt les pilot’s Oh ! mes bouées
Résistez !
8
Sauver 2000 hectares
Oué Oué Oué
Ca vaut bien bell’ bagarr’ Oh ! mes bouées
Résistez !

Paraît qu’faut qu’on s’développe
Oué Oué Oué
Qu’Nant’s s’ra phar’ en Europ’’
Oh ! mes bouées
Résistez !
9
Utilité publique
Oué Oué Oué
Beugl’nt certains politiqu’s Oh ! _ mes bouées
Résistez !
10
Surtout juteus’s affaires
Oué Oué Oué
D’abord immobilièr’s
Oh ! mes bouées
Résistez !
11
Auxiett’, Ayrault, Mareschal
ont bien tort
D’lier leur sort à l’aéroport
Résistez !
12
A pein’ 600 p’tits millions
Oué Oué Oué
Voilà le prix de leurs ambitions
Résistez !
13
Plus forts qu’la terr’entière
Oué Oué Oué
prétend’ent fair’mieux à cinq fois moins cher
Résistez !
14
Hôpitaux et écoles
Oué Oué Oué
ont besoin d’ce pactol’
Oh ! mes bouées
Résistez !
15
Déficits plus qu’probables
Oué Oué Oué
Paieront les contribuabl’s
Oh ! mes bouées
Résistez !
16
Changeons donc de modèle
Oué Oué Oué
l’avantur’sera bell’ Oh ! mes bouées
Résistez !
17
Il faut produir’ autrement
Oué Oué Oué
Relocaliser c’est le moment
Résistez !
18
Consommer solidaires
Oué Oué Oué
Sauv’garder notre terr’
Oh ! mes bouées
Résistez !
19
Tous unis ! notr’ victoire
Oué Oué Oué
Rest’ra dans les mémoir’s
Oh ! mes bouées
Résistez !


Mariage d’amour, mariage d’argent

Brassens

mariage d’amour, mariage d’argent
j’ai vu se marier bien des sortes de gens
Des gens de basse souch’ /et des grands de la terre
des prétendus coiffeurs, des soi-disant notaires

Quand même je vivrai jusqu’à la fin des temps
Je garderai toujours le souvenir navrant
du jour de riches noces, ou Madame PS_S
A monsieur UMP s’est alliée dans la liesse

Allianc’ contre natur’ pour un bébé pourri,
C’ projet d’aéroport, démentiel et honni
détruirait tranquill’ment 2000 ha de terres
chass’rait les paysans, pour l’bien des actionnaires

C’est la loi du profit, c’est la loi du plus fort
Cell’ que nous récusons, mettant tous nos efforts
Et nous célébrerons, à très brèv’ échéance
Pour tuer ce bébé, de nouvelles alliances

Nous unirons les forc’s de tous les gens conscients
Qui sav’nt que l’heur’ n’est plus à la fuit’ en avant
unis et solidair’s nous stopp’rons le saccage’
La lutte continue... et vive le bocag’


L’aéroport est mort

sur l’air de ’le corsair’ Le Grand Coureur’

Jean-Marc tu nous diras merci (bis)
D’t’avoir évité un’ conn’rie (bis)
Car tu as beau fai-aireu
Déployer tous tes efforts
L’aéroport est mort (bis)

T’as fait à ton ami Vinci (bis)
Un’concession-cadeau inouie (bis)
Cinquant’ans de profits-tranqui-illeus
C’était c’que t’avais promis
L’aéroport est cuit (bis)

Tout’ la région est vent debout (bis)
Contre c’projet complèt’ment fou (bis)
Nos grévistes sont très soute-e-nus
par des milliers d’inconnus
L’Ayrault-port est foutu (bis)

Hollande si tu veux nos voix (bis)
Au deuxièm’tour i’t’les faudra (bis)
Sors vite de ce cloa-a-aque
ou tu recevras des claqu’s
L’Ayrault-port est en vrac (bis)


Je repensais à une très vieille chanson de Clément Janequin <http://www.youtube.com/watch?v=Qu4P...> , et j’ai eu envie d’adapter les paroles.

Ce moys de may, ce moys de may,
Ce moys de may, sera bien chotte,
Ce moys de may, sera bien chotte,
Ce moys de may, la ZAD en feste reverdiray
Tost le matin chaisnes formeray
ce joly, joly moys de may
Tost le matin chaisnes formeray
Un tour, deux tours, trois tours
autour je formeray,
Pour voir si prefect contenteray
Je lui diray va -t-en biscotte
Et toust content je resteray !


Le Noël des Zadistes

Paroles d’un détournement de "Vive le vent !"

A notre Dame des Landes
Un petit squat résist’
Tenu par les Zadistes
Qui vaillamment se défendent.
Et nous partout en France
Nous ne serons pas sages,
Pour que Vinci dégage
Nous f’rons la guer’ à outrance.

Vive le van, vive le van,
Vive le vandalisme !
On retourne les permanen-
-ces du parti socialiste !
Hey ! Vive le van, vive le van,
Vive le vandalisme !
De Marseille jusqu’à Nan-
Tes chaq’ jour un nouveau kyste !

Joyeux, joyeux merdier,
Dans le pays,
Quand les barricadiers
Occupent les mairies.
Hey ! Vive, le van, vive le van
Vive le vandalisme !
Le bocage est à défen-
Dre pas le capitalisme !

Un million de cabanes,
Cent mille potagers,
Partout sont érigés
Pour la forêt de Rohanne.
La voilà moribonde
L’horreur capitaliste !
Arrivent en bout de piste
L’aéroport et son monde.

Vive le van, vive le van,
Vive le vandalisme !
Puisque la ZAD est partout
Nous som’ tous des zadistes !
Hey ! Vive le van, vive le van,
Vive le vandalisme !
Contr’ le pouvoir et l’argent
Nous som’ tous terroristes !"


Notre ZAD du Kyste

Refrain :
Il suffit de vivre la ZAD
Pour sentir que le bocage
Lové par nos barricades
Nous intime ce blocage

Il suffit de vivre la ZAD
Pour savoir qu’ils ont tort
Que malgré leurs galéjades
Y’aura jamais d’aéroport

Premier couplet

Nous te vaincrons sale Vin-Chie
Grande mafia du BTP
Nous te vaincrons oligarchie
Qui veut Tout nous kidnapper

C’est de vos pires cauchemars
Qu’ fleuriront nos plus beaux Rêves
Maint’nant c’est l’heure des Tricards
L’Insurrection enfin s’relève.

Refrain

Deuxième couplet

Nous vous vaincrons politicards
Nous vous vaincrons industriels
Nous les jeunes et vieux lascars
Tritons marbrés [1] dans la ZAD existentiels (ou existent en ciel)

C’est pas fini, c’est qu’le début
Le vieux monde derrière nous
Nous ne serons jamais vaincus
Nous sommes le peuple debout (ou de boue) [2]

Troisième couplet

Nous ne nous tiendrons jamais cois
Devant vos scélérates lois
Nous ne serons jamais cléments
Face aux iniques jugements

Nous les salamandres de feu
Nous brillons dans tous les cieux
Contre votre projet immonde
Votre aéroport et son monde


"ZAD Et L’aventure Continue (ZAD 2013)"

dans la foret de la zad,
tu rejaillis a nouveau
le pluis puissants des logos
toi zadistes pret a tous les assauts

la chateigne qui te guide
a le coeur si plein d’amour
l’amour de l’humanite
qu’elle va de ses forces proteger

za-za-za-zadiste
et l’aventure continue
za-za-za-zadiste
toujours gagnante invaincue
za-za-za-zadiste
ton ennemi vinci est battu
za-za-za-zadiste
ayraultporc est sans pitie
za-za-za-zadiste
ses pelleteuses sont sans pitie
mais tu pourras les stopper
et a la fin les crs seront chaties !

depuis tout le pays
notre immense force vaincra
ayrault ne s’opposera
a la justice que tu imposeras

dans la zad elargie
ton allie jaillit a nouveau
le plus puissants des ruisseaux
pour toi zad, prete a tous les assauts

vinci, ayraut t’auront pas
tu as la flamme d’un roi
za-za-za-zadiste
toujours gagnant invaincu
ton ennemi promoteur est vaincu !
za-za-za-zadiste
ayroporc est sans pitie
za-za-za-zadiste
mais tu sauras l’arreter
et a la fin il sera chatie


Nothing but Her

Dans l’espace infini
Tu rejaillis à nouveau
Le plus puissant des robots
Toi Goldorak prêt à tous les assautsDans l’espace infini
Tu rejaillis à nouveau
Le plus puissant des robots
Toi Goldorak prêt à tous les assauts

Actarus qui te guide
A le coeur si plein d’amour
L’amour de l’humanité
Qu’il va de toutes ses forces protéger

Refrain :
[Go Go Goldorak]
Et l’aventure continue
[Go Go Goldorak]
Toujours gagnant invaincu
[Go Go Goldorak]
Ton ennemi éternel est battu
[Go Go Goldorak]
Hydargos est sans pitié
[Go Go Goldorak]
Rien ne pourra l’arrêter
[Go Go Goldorak]
Mais à la fin il sera châtié

Entre les galaxies
Ton immense force vaincra
Personne ne s’opposera
A la justice que tu imposeras

Dans l’espace infini
Tu rejaillis à nouveau
Le plus puissant des robots
Toi Goldorak prêt à tous les assauts

Refrain

Les ennemis n’t’auront pas
[Aaah ah ah]
Tu as la flamme d’un roi
[Aaah ah ah]
L’étoile du sud brillera
Et tu leur échapperas

[Go Go Goldorak]
(Et l’aventure continue)
[Go Go Goldorak]
(Toujours gagnant invaincu)
[Go Go Goldorak]
Ton ennemi éternel est battu

[Go Go Goldorak]
Go Go Goldorak
[Go Go Goldorak]
Go Go Goldorak
[Go Go Goldorak]
[Ton ennemi éternel...]
Ton ennemi éternel est battu
[Go Go Goldorak]
Hydargos est sans pitié
[Go Go Goldorak]
Rien ne pourra l’arrêter
[Go Go Goldorak]
Mais à la fin il sera châtié
[Go Go Goldorak]
Goldoraaak Go...


Pour que Lyon ne rime plus avec béton

Des Lyrics sur l’air du Chant des Canuts (chant révolutionnaire des Pentes de la Croix Rousse quartier de Lyon)…. surtout basé sur le projet de grand stade de Lyon à Decines et au TAV (Lyon -Turin) mais faisant référence à la fin à nddl…

Pour chanter la loi du plus fort Vinci bétonn’ jusqu’à la mort
Pour chanter la loi du plus fort Vinci bétonn’ jusqu’à la mort
Cà ne profit’,
qu’aux plus gros actionnair’
Et nous pauvres humains,
sans gloir’ on nous enterre

Avec leurs pell’teus’ Nos tombeaux se creus’nt

Pour nous piquer plein de pognon Ils veul’nt un stad’ sur le Grand Lyon
Pour nous piquer plein de pognon Ils veul’nt un stad’ sur le Grand Lyon
L’OL(e) Land,
c’est un vrai gaspillag’
et nous pauvres humains _c’est nos vies qu’on saccage

Avec leurs pell’teus’ Nos tombeaux se creus’nt

Mais notre monde revivr’ra quand l’TGV agonisr’a
Mais notre monde revivr’ra quand l’TGV agonisr’a
Nous sabot’rons,
le TAV et l’OL Land’
Car on entend la frond’
à Notre Dame des Landes

C’est nous les frondeurs, Levons nous en cœur

N.B. Les groupes de 2 vers consécutifs en gras se chantent deux fois (bis)


A Nantes, petit village

__A Nantes, petit village, _Ayraut envoie-t-un Vinci _Il n’aura rien d’autre à faire, _- en démarrant la pelleteuse - _Les zadistes des prés virer, _grand valet de son Ayraut.

_Il n’aura rien d’autre à faire, _Les vilains d’Ayraut virer, _Avant que Vinci vienne, _Les zadistes allaient manger _dans les champs et prés salés.

_Avant que le Vinci vienne, _les vilains allaient manger. _Vinci en grand buldozer, _Dit qu’il y avait du blé à ramasser _En cassant les maisons dans ces près .

_Vinci en grand buldozer, _Dit qu’il y avait du blé à ramasser _Le HLM où il les mène, _- en fermant la barrière - _l’autoroute passe à côté, _grand Vinci de son Ayraut.

_Le HLM où il les mène, _l’autoroute passe à côté _Il ne s’y passe pas grand-chose : _- en fermant la barrière - _Quatre série B à la télé, _Loin des champs et prés salés.

_Il ne s’y passe pas grand-chose : _Quatre série B à la télé,

_Dans ces HLM la terre est grise _Bétonnée et asphaltée _Au printemps comme en été. _Pour les zadistes prisonniers.

_Dans ces HLM la terre est grise _Bétonnée et asphaltée _Les zadistes n’y chantent guère _Qu’en regrettant les verts prés _Grand Vinci de son Ayraut.

_Les zadistes n’y chantent guère _qu’en regrettant les verts prés. _"Dedans les prés de nos pères _nous avions boire et manger. _dans les champs et prés salés."

_"Dedans les prés de nos pères _nous avions boire et manger." _Vinci, rappelle tes pelletiers _nous voulons y retrourner _dans nos cabannes et dans nos prés

_Vinci, rappelle tes pelletiers _nous voulons y retourner. _Vinci se met en rire, _- en démarant son buldozer- _P’entends les zadistes pleurer _Petits gars perdus dans leurs prés

_Vinci se met en rire, , _j’entends les zadistes pleurer _J’ai servi Ayraut, mon maître, _- en fermant la barrière - _toujours je le servirai _dans les pistes et avions de frêt.

_J’ai servi le François, mon maître _et toujours je le servirai. _Pour les avions dans ces prés. _- - - - - - - - - - - - - -

_A Nantes, petit village _- en ouvrant les barrières - _viendra-t-un nouveau balet _OPDLM, les comités de soutien !

_A Nantes, petit village, _viendra-t-un nouviau balet _Il n’aura rien d’autre à faire _- en ouvrant les barrière - _les CRS du roi virer _dans leur caserne et pêts salés.


A Ayraut, banques, Vinci et autres

_Vous qu’en main tenez tout votre peuple _Pillant tant l’hiver que l’été, _Voyez qu’il a trop pauvre été.

_Cent coups boursiers, car Princes les adorent _Cent coups aux zadistes, car Princes les dédaignent, _Ni les coups aux zadistes, ni les coups aux porteurs.

_C’est par déplaisirs, faim et froidure _Que les zadistes demeurent souvent, _C’est sans déplaisir, fain et froidure, _Que seigneurs entre eux mènent train de Grands.

_Seigneurs nous tenez comme rebelles, _Parlant plus en haut qu’en bas ton. _Justice ne donnez qu’au bâton.

_Gens qui de justice avez la charge, _Par trop n’y voyez qu’en prélats, _De vous en parler suis très las.

_Souvent vous tenez femme pour folle, _Qui se vend pour le plus donnant, _Mais pire faîtes-vous bien souvent.

_Au bon droit, suffit une cavale, _Aux flics suffit une torgnolle


Qu’est ce qu’on attend pour être heureux

Qu’est ce qu’on attend pour être heureux

Qu’est ce qu’on attend pour faire la fête
on manifeste, le ciel est bleu
y’a des gros cons en uniformes bleus
il y a d’la haine au fond d’leurs yeux
et puis des tirs dans les lunettes
les flics nous guettent, d’un air furieux

Qu’est ce qu’on attend pour être heureux

Qu’est ce qu’on attend pour être heureux
Qu’est ce qu’on attend pour faire la fête
y’a d’la détresse dans certains yeux
y’a de la crainte des rouges des blancs des bleus

Les salariés s’en vont par deux
les suicidés s’ramassent à la pelle
et tout le monde ferment les yeux
Qu’est ce qu’on attend... Qu’est ce qu’on attend
Qu’est ce qu’on attend pour être heureux

Qu’est ce qu’on attend pour être heureux
Qu’est ce qu’on attend pour faire la fête
la presse repète l’été joyeux
et la censure guette les vrais journaleux
les polémistes restent chez eux
on fait d’la lèche aux talonettes
Levez la tête, ouvrez les yeux
Qu’est ce qu’on attend... Qu’est ce qu’on attend
Qu’est ce qu’on attend pour être heureux.


Allons z’enfants de la Vach’ri-i-it

Allons z’enfants de la Vach’ri-i-it
Le peuple marche à vos côtés
Contre nous des gardes mobiles
Défen’d des intérêts privés
Défendent des intérêts privés

Entendez vous dans nos campagnes
Mugir nos troupeaux affolés
Nos femmes et nos amis pleurer
Sous les tirs de leurs soldats en armes

Levons nous citoyens
Unissons nous les mains
Marchons marchons
L’agriculture
Est mère de la nation

Elisabeth Camille du Bout du Monde


Potemkine (version revue et corrigée)

M´en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Qui chante au fond de moi dans le bocage nantais
M´en voudrez-vous beaucoup si la révolte gronde
Dans ce nom que je crie à l’adresse des français

Nous tiendrons, je le proclame
Notre Dame

Ce sont des paysans, ici sont leurs racines
Ce sont des paysans, à leur terre attachés
Et le cœur paysan au grand air se burine
Ce sont des paysans, ils ne vont rien lâcher

Dans les champs il y a une âme,
Notre Dame

M´en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où celui qui vit là va être expulsé
Le crime se prépare contre la ter’ féconde
Car face aux résistants vienn’t les engins d’chantier

C´est la terre que l’on condamne,
Notre Dame

Toi, conducteur d’engin, et toi, qui es gendarme
Tu ne détruiras pas la vie de ton prochain
Mon frère, mon ami, sois notre frère d’arme
Ami je t’en conjure arrête ton engin

Cessez enfin votre vacarme,
Notre Dame

M´en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où l’on résiste ainsi à qui veut notre mort
M´en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Où l´on n´est pas toujours du côté du plus fort

Ce soir je prends les armes
Notre Dame

Philippe Charreyron


Camille... etc.

Camille, j’ai entendu ton nom mais je n’ai pas vu ton visage que tu dissimulais sinon tu aurais fait la première page. Sous ton écharpe tu vas saboter, elle ne m’échappe pas ta beauté j’la vois même dans le noir, j’imagine ton regard...

Camille je t’ai vu dans les bois, défendre tes positions, mettre la police aux abois, rejeter leurs propositions. T’es ambitieuse et révoltée contre la folie de leur projet et pas seulement celui-là, je sais qu’ t’es pas comme ça.

Tu n’affectionnes pas simplement la faune mais t’ambitionnes d’étendre la zone.

Des mois qu’ tu barbottes dans la boue, que tu gardes la tête haute. T’es prête à aller jusqu’au bout tu restes droite dans tes bottes, t’es courageuse, déterminée tu avances sur un terrain miné et cela ne t’effraie pas tu sais pourquoi t’es là.

Tu n’affectionnes pas que la couche d’ozone mais t’ambitionnes d’étendre la zone.

Un nom résonne et voyage entre tous les âges mille visages qui dégagent leur horizon. Ton nom détonne dans la vallée, dans le bocage. Ton nom détonne, entonnons-le dès à présent...

Camille t’es belle avec tes bottes, avec tes battes, avec tes cock’. T’es prête à t’battre avec tes potes, t’attaques la bac avec ton bloc. Casque, lunettes et bouclier et ton masque ? j’allais l’oublier. On s’donne un coup de main et pas qu’ sur ce chemin.

On déboulonne pas seulement les pylônes mais on ambitionne d’étendre la zone.

Un nom résonne et voyage entre tous les âges mille visages qui dégagent leur horizon. Ton nom détonne dans la vallée, dans le bocage. Ton nom détonne, entonnons-le dès à présent...

Camille j’ t’ai croisé sur la piste pendant mon p’tit tour de contrôle, j’suis pas vraiment physionomiste mais j’ai reconnu ta banderole sur laquelle il y avait marqué : "on s’en fout, elle est renforcée" Magie au bout des doigts, tu fais feu de tout bois.

Camille je t’ai vu ce jour-là aux abords des barricades, t’effondrer, touchée par la déflagration d’une grenade malgré leurs armes et leur armée,

sèche tes larmes, faut pas t’alarmer on s’en relèvera, on est plus fort que ça Et cette zone, bientôt elle s’étendra. On entendra dans d’autres endroits des prénoms qu’on n’connaît même pas !

Un nom résonne et voyage entre tous les âges

mille visages qui dégagent leur horizon. Ton nom détonne dans la vallée, dans le bocage. Ton nom détonne, entonnons-le dès à présent...

Camille, Camille, Camille, Camille, Camille, Camille, Camille, Camille, Camille, Camille, Camille, Camille....etc

https://www.youtube.com/redirect?q=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2Fpages%2FSebrat%2F388568714574288&session_token=xWiFLSdiNIkos2puLoMHEVeKGwB8MTM2NDU4MDI5NEAxMzY0NTY1ODk0


Le Temps Des Barricades (détournement de “le temps des cathedrales” comédie musicale Notre Dame de Paris)

_C’est une histoire qui a pour lieu _Not’ Dame Des Land’ en l’an des gueux _Deux mille treiz mais ça gueux le veut _Ca va durer et pas finir

_Nous les zadites anonymes _Nous les camilles de toutes les cîmes _Tenterons de vous la transcrire _Pour les temps à venir

_Il est venu le temps des barricades _Le monde a changé _Et va enfin resister _VINCI voudrait qu’on mette les voiles _Oui, mais dans les faits, On construit des barricades

_Planche après planche, jour après jour _De mois en mois avec amour _On a vu s’élever les tours _Qui barreraient leur chemin

_Les pacifistes et les casseu-r-ses-s _Ont chanté des chansons en coeur _Qui promettaient aux décideurs _D’prendr’ le pouvoir d’leurs mains

_Il est venu le temp des barricades _Le monde va lutter _Et sur’ment pas s’débiner _VINCI voudrait qu’on mette les voiles _Oui, mais dans les faits, _Toujours on va resister

_Il est venu le temp des barricades _Le monde, entété _Ne voudra plus rien lacher _VINCI voudrait qu’on mette les voiles _Voudrait nous faire croire _Qu’il nous faut plus de progres

_Il est foutu c’t aéroport d’vendales _La foule de flicards _Est aux portes de la ZAD _Dégagez tout ces playmobiles, ces GM’s (gardes mobiles) _La fin de leur monde _Se fera sans leur pétrole _Se fera sans leur pétrole


DE NANTES À MATIGNON

_(Sur l’air d’une trop célèbre chanson paillarde)

_Les flics du con En revenant de Nantes (bis) _De Nantes à Matignon les flics et le fric _De Nantes à Matignon les flics du con !

_Les flics du con J’étais mair’ de la ville (bis) _Bizness et gros navions les flics et le fric _Bizness et gros navions le fric du con !

_Le fric du con Moi je suis progressiste (bis) _Tritons dans le béton les flics et le fric _Tritons dans le béton les flics du con !

_Les flics du con Les rebell’s se réveillent (bis) _Retournent l’opinion les flics et le fric _Retournent l’opinion le fric du con !

_Le fric du con Non c’est pas négociable (bis) _C’est la loi du pognon les flics et le fric _C’est la loi du pognon les flics du con !

_Les flics du con Qui prend et qui dévaste (bis) _Et qui t’prend pour un con les flics et le fric _Et qui t’prend pour un con les flics du con !

_Les flics du con — Ben ouais c’est le système (bis) _Viv’ la révolution on nique les flics _Viv’ la révolution on nique les cons !

_Les flics du con La morale pour les braves (bis) _Faut brûler Matignon les flics et le fric _Faut brûler Matignon les flics et le con !

_Nous brûlerons Matignon ! — Vous brûlerez Matignon ! (ad libitum)


sur l’air d’ "Amoureux de Paname" de Renaud

Amoureux de la ZAD

Ecoutez moi politicards, les urbanistes et les flicards, cette chanson là vaut pas un clou, mais je la chante rien que pour vous. Vous qui voulez de gros avions, des autoroutes, des porte avions, du nucléaire, des nanotech’ faudrait voir à pas trop fair’ la fête.

Moi j’suis amoureux de la ZAD, j’aim’ pas l’béton, l’macadam, dans mes pavés, ouais, y a d’la rage, et l’bocage c’est mon paysage, l’bocage c’est mon paysage.

Ecoutez-moi vous les tocards, écologistes des boul’vards, vos beaux discours y’en a plein l’dos, Et nous on se prend des lacrymos. Nos cabanes sont bien plus belles Qu’vos arrangements ministériels, y’ a plein d’amour dans not’ bordel, plus de poésie qu’dans vot’ réel.

Moi j’suis amoureux de la ZAD, j’aime pas le développement durabl’. Vos beaux discours me fout’ la rage, faîtes gaff’ j’suis un enfant sauvage, faîtes gaff’ j’suis un enfant sauvage.

Ecoutez-moi les socialos, ceux qui plant’ des couteaux dans l’dos, la pollution elle est dans l’air, qu’on voit sur vos visages blêmes. Moi j’aime encore les primevères, le myosotis et la pâquerette, j’me parfume pas à vot’ cancer, et l’oxygène c’est mon hygiène.

Moi j’suis amoureux de la ZAD, j’aime pas l’béton, l’macadam, dans mes pavés, ouais, y a d’la rage, et l’bocage c’est mon paysage, l’bocage c’est mon paysage.

Documents joints

Notes

[1animal protégé (en voie d’extinction)

[2Slogan emprunté à un Zadiste anonyme