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Communiqué de presse//Comité Pays Basque - Euskal Herria Zadista

dimanche 17 décembre 2017

Comité Pays Basque soutien à NDDL - Euskal Herria Zadista

Communiqué de presse

Appel en vue de la prise de position gouvernementale :

Défendons les six points pour l’avenir de la ZAD

Rassemblement devant la mairie de Bayonne le jour de la décision, à 18h30

Le rapport remis par les médiateurs offre de multiples lectures. Nous retiendrons que c’est la première fois que l’option de réaménagement de l’actuel aéroport Nantes-Atlantique est envisagée au même titre que la construction d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

· Les coûts du réaménagement de Nantes-Atlantique seront largement inférieurs au transfert vers un nouvel aéroport (env. 500 millions d’euros contre 900 millions à capacité égale de 9 millions de passagers à l’horizon 2040). Ce réaménagement serait sans effet significatif dommageable sur le site remarquable du lac de Grand Lieu et n’aggravera pas le bruit pour les Nantais, celui-ci pourrait même être diminué par un programme ambitieux.

· Si Notre-Dame-des-Landes était retenu, l’étalement urbain serait accru et la compensation écologique serait impossible à mettre en place due à l’artificialisation des espaces agricoles et naturels ; de plus le bilan carbone de cette solution produira 12 % de CO2 de plus.

Quelle que soit l’option retenue, les médiateurs préconisent un retour à « l’état de droit » sur la ZAD. Cela se traduira-t-il par une évacuation ou par l’écoute des différentes composantes locales du mouvement contre l’aéroport ? Ces dernières années, celles-ci se sont mises d’accord pour poses les bases communes pour vivre sur la ZAD, une fois le projet d’aéroport enterré. Il s’agit d’un texte de six points, dont en voici quelques uns :

- Que les habitant-e-s, propriétaires ou locataires faisant l’objet d’une procédure d’expropriation ou d’expulsion puissent rester sur la zone et retrouver leurs droits.

- Que les agriculteur-trice-s impacté-e-s, en lutte, ayant refusé de plier face à Ago-Vinci, puissent continuer de cultiver librement les terres dont ils-elles ont l’usage, recouvrir leurs droits et poursuivre leurs activités dans de bonnes conditions.

- Que les nouveaux habitant-e-s venu-e-s occuper la ZAD pour prendre part à la lutte puissent rester sur la zone. Que ce qui s’est construit depuis 2007 dans le mouvement d’occupation en termes d’expérimentations agricoles hors cadre, d’habitat auto-construit ou d’habitat léger, de formes de vie et de lutte, puisse se maintenir et se poursuivre.

- Que les terres soient prises en charge par une entité issue du mouvement de lutte qui rassemblera toutes ses composantes. Que ce soit donc le mouvement anti-aéroport et non les institutions habituelles qui détermine l’usage de ces terres.

Face au risque de construction de l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes et à la menace d’expulsion de la ZAD, nous appelons toutes les associations, syndicats, groupes politiques et personnes à venir manifester et prendre ensemble la mesure de la décision gouvernementale, le jour même de la décision à 18h30 devant la mairie de Bayonne. Une réunion ouverte sera organisée après le rassemblement, pour décider de la suite.

Une prochaine réunion de préparation de ce rassemblement a aussi été fixée :
le mercredi 10 janvier à 18h à Epaiska (4 rue Pannecau, Bayonne).

D’autre part, dans la continuité des liens établis entre le Pays Basque et la ZAD, notamment avec la construction de l’Ambazada, une brigade de solidarité partira du 24 au 31 mars prochain à la ZAD, afin de participer à des chantiers collectifs et faire des rencontres avec les habitant-e-s/occupant-e-s.