Avec le déploiement de 2 500 policiers, avec des hélicoptères, des chars, des mitrailleuses et toute une panoplie de dispositifs militaires et une arrière-garde de plus d’une centaine de policiers anti-émeute à Nantes et Rennes, on croirait que, le 9 avril, l’État français se préparait pour une guerre dans la zone de Notre-Dame-des-Landes. Après tout, l’armée ennemie est d’environ deux cents personnes qui ont osé s’opposer (en outre victorieusement) à la construction d’un aéroport dans une zone rurale et (...)