tout le mois d’aout : chantier de construction de l’AmbaZADa

A partir du 1er aout, du lundi au vendredi, venez nous rejoindre sur le chantier de l’Ambazada !

une AmbaZADa pour les luttes du monde

 On se donne rdv tout les matin a 9h, on mange ensemble à midi.
Si tu arrive après 10h préviens nous ou prévois quelque chose a manger.

 Si tu viens de loin ne t’inquiète pas, nous serons à coté du champs autogéré, tu pourra y planter ta tente ou garer ton camion. Prévois des thunes pour la cantine.

 Chaque lundi matin (9h30) et jeudi aprèm (16h) on fera un point sur l’avancée des travaux. Ces rdv sont ouvert a tout.es. il y aura différents poste de travail : charpente, enduit de terre, montage de murs en botte de pailles, et autres... Tous auront besoin de référent.es sur la semaines pour accueillir les nouveaux arrivants et retransmettre des savoirs fraîchement acquis.

 On construit l’ambazada avec les moyens du bord : du bois, de la pailles, du chanvre et de la terre de la zone. Et de la récup. Des journée récup seront organisée tout au long du chantier, mais tu peux aussi prendre avec toi tous les clous, les vis et les outils oubliés dans le grenier de ta grand-mère. On a besoin d’outils de charpente, de pelles, de brouettes, de seaux, de pieds-de-biches, de quincaillerie ou de matos pour la plomberie et l’électricité ( bref, tout ce qui peut servir à construire une maison est bienvenu)

venez nombreuses

 pour plus d’info écrire à ambazada.nddl@riseup.net

 par rapport à l’ambiance sur le chantier, voilà un texte affiché sur place :

Bienvenue sur le chantier !

Tu peux participer, si tu en as envie, même-si tu n’as pas de compétence, que tu n’as jamais fait ça ou que tu es maladroit-e. On fait ce qu’on peut et on apprend au fur et à mesure. Si tu as des connaissances que les autres n’ont pas, apprends leur plutôt que de vouloir faire à leur place. On a tou-te-s des choses à apprendre les un-e-s des autres… Ici, c’est possible de discuter de physique les deux pieds dans la barbotine et de débattre sur l’allaitement en apouêtant une ferme.

On a particulièrement un regard sur le sexisme ordinaire, qui est malheureusement très présent sur les chantiers, même à la zad. On a tou-te-s appris plein de codes, toute notre vie, parce qu’on a tou-te-s grandi dans une société sexiste et patriarcale. On doit maintenant les déconstruire. Il faut donc avoir un regard sur certain gestes, qui pourraient passer inaperçus mais qui sont en réalité blessants et fatiguants pour celles qui les subissent :

 Tous les actes ou attitudes qui partent du présupposé qu’une meuf ne sait pas faire, qu’elle ne sait pas utiliser tel ou tel outil, qu’elle n’est qu’une petite main qui fait ce qu’un mec lui a dit de faire. Tel que lui prendre les outils sans son accord, ou lui expliquer la vie de long en large quand elle n’a pas demandé d’aide.

 Toute remarque sur son apparence, ou des plaisanteries qui ne font rire que leurs auteurs.

… et bien d’autres encore, on ne va pas faire ici la liste de toutes les paroles ou actes sexistes qui vont sûrement être tenus pendant ce chantier. Mais on vous demande d’être attentif, d’en parler, et d’accepter de vous remettre en question.

Ce qui définit le sexisme ordinaire c’est qu’il est quotidien et insidieux. Il passe par de petits gestes inaperçus, faciles à nier. Ce n’est jamais facile de faire une remarque, ni de la recevoir. On vous invite à être solidaires, à soutenir les copines quand elles osent se défendre, et à être prêt-e-s à expliquer à celleux qui en on besoin pourquoi une situation est sexiste.

Nous souhaitons créer ici une énergie qui nous correspond, dans laquelle ça nous fais plaisir de nous retrouver chaque jour, quel que soit notre genre ou notre niveau de compétence.

On assumera de demander de partir à ceux qui entretiennent des dynamiques plombantes, et qui n’arrivent pas à avoir un regard sur leurs propre comportement, parce qu’on ne veut pas qu’ils restent, et que des copines s’en aillent à cause d’eux.