Vivre sous le régime usant de la menace, c’est ce que subissent depuis le début du projet d’aéroport les habitants et paysans historiques. Cela pourrait nous interdire de voir plus loin que demain. Cela pourrait nous déstabiliser, nous réduire à la précarité d’un camping de militants mal lavés. Nous pousser à une radicalité guerrière. Autant de caricatures que les porteurs de projet sont si prompt à agiter, dès qu’il s’agit de justifier la guerre qu’ils souhaitent nous mener. Comme ceux qui ont choisi de résister depuis 1974, nous continuerons à habiter la zad en nous tournant vers l’avenir, avec nos enfants.